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« Objectif des 500 000 logements : l’urgence de l’action ! » Marc Gedoux, président de Pierre Etoile

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Le gouvernement vient d’annoncer un train de mesures en faveur de la construction. Elles visent la resolvabilisation des acquéreurs par l’accentuation de la puissance du PTZ, la simplification des normes pour abaisser les coûts de construction. En outre, le Premier Ministre et la Ministre du Logement promettent une application nuancée de la loi ALUR, dont la mesure d’encadrement des loyers sera prioritairement mise en œuvre à Paris et dans les zones pour lesquelles les élus locaux l’estiment nécessaire. Les discours de défiance envers les professionnels et les investisseurs semblent désormais périmés. Mais si certaines décisions du gouvernement s’en trouvent validées, des manques sont encore identifiés.

La stratégie foncière est toujours en panne.

Le Président de la République, les ministres du logement successifs et les parlementaires le répètent à l’envi depuis plus de trois ans : « La France doit atteindre dans les meilleurs délais la production de 500 000 logements par an. ». Le propos, s’il est asséné avec de plus en plus de conviction, n’est pas nouveau. Tous les candidats à l’élection présidentielle de 2012 ont affirmé pendant la campagne leur attachement à cet objectif d’un demi-million de constructions résidentielles chaque année, pour répondre aux besoins et pour combler le déficit creusé depuis plus de deux décennies.

François Hollande élu et les gouvernements Ayrault et Valls n’ont pas varié de cap. Seulement voilà : l’horizon s’éloigne et les promesses sont loin d’être tenues. 2014 risque de se terminer plus près des 250 000 unités produites que du double escompté, c’est-à-dire à un niveau historiquement bas. Alors que se passe-t-il ? L’Etat parle et parle encore… Députés et sénateurs débattent et débattent encore…

Certes on pointe enfin du doigt l’’inflation paralysante des normes de tous poils, après des années de mépris du sujet. Certes on crée une commission, on ouvre un chantier. On va même jusqu’à voter une loi de mobilisation foncière de l’Etat et des collectivités locales, sans lendemain ou presque. On identifie la thésaurisation des particuliers propriétaires de terrains comme un mal à traiter par une fiscalité appropriée…qu’on ne parvient pas à trouver, mise en échec par le piège de l’inconstitutionnalité. On espère des investisseurs, mais on les tracasse comme jamais et on attend encore l’amélioration de leur sort économique qui pourrait leur redonner envie. On remédie au malthusianisme des maires par l’intercommunalité, mais le texte final est dénervé et l’intention de départ écornée.

En clair, les pouvoirs publics en sont encore à discuter, à protester de leur volonté, de leur engagement, mais l’action catégorique et factuelle ne vient pas. On se penche au chevet du malade, on diagnostique, plutôt bien même… et tout cela tient lieu de remède ! Hélas non.

Il y a urgence à dépasser le stade des palabres pour agir. D’ailleurs, comment expliquer que les actes soient différés encore et encore ?  Les conséquences les plus graves se font sentir chaque jour, et pour tous les protagonistes. Mais au final, ce sont sans doute les ménages qui en pâtissent le plus cruellement, avec des projets de logement enrayés. Entre les opérations dans l’ancien qui ne se concluent pas, et les achats dans le neuf qui n’ont pas lieu, on peut raisonnablement dire que 350 à 400 000 familles ne satisfont pas leurs besoins. Le problème est démocratique et ira peut-être jusqu’à compromettre la paix sociale. La filière du bâtiment, et des métiers en aval de la chaîne, est également atteinte dans sa chair. Les finances publiques s’en trouvent affaiblies elles-aussi, car la TVA, les droits de mutation à titre onéreux, les taxes et impôts divers attachés au logement sont à l’étiage au mieux et plutôt en décrue

Je dis sans ambage que la détermination politique fait défaut. Il est impératif de décréter une vraie mobilisation ! Les professionnels de la construction sont l’arme au pied. Ils mettront toute leur énergie dans l’affaire si l’Etat et les collectivités lèvent les freins de la production de logements. Autrefois, il s’est agi de catalyser par des avantages ou des aides. Mais le budget de la France ne le permet plus. Il s’agit aujourd’hui de favoriser l’acte de construire, au premier chef par la libération massive de l’offre foncière et ensuite de lutter contre ce qui augmente les coûts de construction et les prix, en résumé : de supprimer les embarras de toutes sortes. Dans le jargon politique, le Ministre du Logement a toujours été dit « ministre dépensier ». Il peut acquérir un statut plus honorable et plus efficace de « ministre maïeuticien ». J’entends par là qu’il agisse pour faire surgir la vérité et créer les conditions de relance de la production, en éradiquant toutes les causes de renoncement ou d’échec, pour que naisse enfin un marché puissant, à la mesure des attentes des Français.  ©LeFildel’Immo/BazikPress

Pierre Etoile en bref…
Dirigée par Marc Gedoux, Pierre Etoile est une société de promotion et de construction immobilière qui livre environ 350 appartements par an. 650 logements ou équivalents répartis sur 7 programmes sont actuellement en cours de construction. En croissance active, la société a réalisé un chiffre d’affaires de ventes de 75 M€ lors de son dernier exercice.
Pierre Etoile contribue activement au développement durable à travers la construction de ses résidences. En répondant à des critères stricts et précis en matière de construction environnementale, d’économies d’énergie, de confort, de santé et de sensibilisation aux gestes verts, Pierre Etoile tend vers une conception citoyenne du métier de promoteur-constructeur. La société est d’ailleurs certifiée NF Logement HQE®.
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