La Fédération Nationale de l’Immobilier dévoilait, mardi 2 avril à Paris, les résultats de son 28ème Observatoire des prix du logement en Île-de-France. A cette occasion, elle a mis en valeur la carte interactive qu’elle a développée pour les particuliers, grâce à laquelle ces derniers peuvent rechercher un logement en croisant les critères du nombre de pièces, du prix et des transports à proximité. L’Observatoire révèle que les volumes de vente repartent à la hausse, tandis que l’on observe une baisse moyenne des prix en Île-de-France.
Un marché qui conserve un fort potentiel
Actuellement, le marché francilien reste favorable aux acquéreurs en raison des stocks accumulés. La FNAIM révèle tout de même quelques exceptions, notamment Aubervilliers ou Bobigny, qui restent plus favorables aux vendeurs à cause d’une faible réserve de stocks disponibles. Il en va de même pour la grande couronne, où seules certaines zones bénéficient encore aux vendeurs : ainsi en est-il des alentours de Magny en Vexin, ou de l’axe Ablies – Etampes.
En ce qui concerne le volume de transactions, 2013 a marqué un regain de vivacité du marché : elles sont en augmentation de 4% en Île-de-France, passant de 128 000 en 2012 à 156 000 en 2013. Ce bon résultat ne comble cependant pas le gouffre laissé béant par une très mauvaise année 2012, où le volume des ventes s’était effondré. En 2013, le volume reste inférieur de 10% à la moyenne des dix dernières années. Gilles Ricour de Bourgies, président de la FNAIM du Grand Paris se montre plus optimiste en ce qui concerne les mandat exclusifs. « Nous avons pour la première fois l’impression que les Franciliens sont prêts à investir à l’échelle du Grand Paris, condition sine qua non de sa réussite » explique-t-il, en s’appuyant sur un sondage commandité à Harris Interactive selon lequel 36% des Franciliens se déclarent prêts à déménager.
La prégnance du parc privé pour la couverture du logement social
L’Observatoire pointe du doigt la très forte implication du parc privé dans le logement social. L’exemple du XVIIIè arrondissement de Paris est éloquent : 45 000 personnes y sont éligibles au logement social pour un parc public qui ne compte que 18 000 places. Ce sont donc 27 000 personnes qui sont actuellement logées dans le parc privé.