Selon le baromètre mensuel publié par le site SeLoger.com, la stagnation de l’indice des prix depuis août 2013 porte à croire que ces derniers ne connaîtront aucune évolution notable pendant les quatre prochains mois.Cette stabilité des prix à la vente reste cependant à relativiser en fonction des divers mico-marchés du territoire français.
Les grandes villes résistent bien, les villes moyennes sont plus inquiétantes
Alors que les prix avaient nettement baissé dans les grandes villes en 2012, la tendance est à la stabilisation pour l’année 2013 et il y a fort à croire que cette accalmie va se poursuivre sur le trimestre prochain. L’an passé, les prix ont enregistré une légère baisse de 0,2% à Marseille, de 1% à Lyon tandis qu’ils ont augmenté de 1% à Bordeaux. Quant aux chiffres des trois derniers, ils augurent d’une stagnation des prix à la vente qui pourrait durer jusqu’au début de l’été.
« Le reste de la France est très contrasté, et les nouvelles sont nettement moins bonnes pour certaines villes comme Castres, Nancy et Vénissieux », observe Roland Tripard, président du directoire du groupe SeLoger. En effet, les prix ont chuté de 4,74% à Castres, de 6,24% à Calais ou encore de 7,58% à Châteauroux sur les trois derniers mois.
A Paris et en Île-de-France, les prix se stabilisent après une forte chute
Alors que les prix à la vente dans la capitale et en Île-de-France avaient perdu près de 3% en 2013 (à l’exception notable du Val-d’Oise et des Yvelines), la tendance est à l’accalmie depuis les trois derniers mois. Selon Roland Tripard « les prix de vente étaient encore trop élevés sur Paris et l’Ile-de-France pour permettre aux acheteurs, primo accédants ou pas, de passer à l’acte. »