Laforêt vient d’établir son bilan de l’année 2013.
Même si le « le marché immobilier 2013 a été particulièrement chahuté par les incertitudes fiscales et les effets d’annonces (…) la difficulté de s’engager pour les vendeurs et les acquéreurs (…) et la baisse des stocks, le marché a été plus actif qu’annoncé », peut-on lire dans le rapport de conjoncture de Laforêt. Taux d’intérêts attractifs, dynamisme du marché et baisse des prix ont maintenu le secteur à flots.
En 2013, Laforêt a constaté une demande à l’équilibre bien que la hausse de 1% soit essentiellement soutenue par Paris Intra-muros et, ce, malgré que « les achats plaisir ne sont plus d’actualité ». Comme pour la demande, l’offre est dictée par la nécessité. En 2013, les propriétaires ont préféré renégocier leur crédit immobilier plutôt que de vendre pour acheter un autre bien. Une tendance qui réduit d’autant l’offre immobilière en baisse de 4%. Néanmoins, le manque de biens n’a pas impacté le volume de transactions qui augmente en 2013 de 5,5%, « ce qui traduit une autorégulation positive entre vendeurs et acquéreurs ».
2014, le bout du tunnel ?
Quelque soit la conjoncture, la pierre est un placement sûr pour capitaliser. Le réseau immobilier Laforêt table en 2014 sur un retour des primo-accédants. « Après une période de défiance liée aux différents annonces sur l’éclatement de la bulle immobilière, (…) la baisse continue des prix rassure sur la pérennité de l’investissement à moyen terme ». Laforêt estime que la baisse des prix « ne devrait pas excéder 2% », les biens de qualités compensant avec ceux de moins bonne qualité qui sont en portefeuille depuis longtemps. A cela s’ajoute des taux d’intérêts qui restent attractifs cette année. Un effet de levier qui devrait permettre au secteur immobilier de voir le bout du tunnel en 2014.