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1er bilan du marché immobilier en 2013 ? mieux que prévu, selon Meilleurtaux !

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l’approche de la fin de l’année, meilleurtaux.com dresse un premier bilan sur 2013 que beaucoup d’acteurs anticipaient comme une année noire. Finalement, grâce à des taux historiquement bas, une vague de renégociations de crédits et une volonté des banques de prêter, la production de crédit immobilier devrait ressortir en hausse de 40 % selon les prévisions de Xerfi. Le nombre de transactions, dans un contexte de prix relativement stables, s’est aussi maintenu dans l’ancien. En revanche, meilleurtaux.com constate une chute de 25 % des investissements locatifs et des achats de résidences secondaires.

 Une remontée des taux finalement très modérée et un léger sursaut de demandes

Malgré quelques remontées constatées au 2nd et 3ème trimestres, l’année 2013 restera marquée par le niveau historiquement bas des taux qui a ainsi permis de maintenir une capacité d’emprunt stable et de soutenir la demande dans un contexte économique difficile.

« Grâce au niveau très avantageux des taux, la demande de crédit est restée globalement stable par rapport à 2012, avec même quelques sursauts au 1er trimestre et en septembre où le nombre de dossiers de crédit a augmenté de 8 % sur un an » explique Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com.

Ainsi, à fin septembre 2013, le montant des prêts négociés par Meilleurtaux atteint près de 3 milliards d’euros (renégociations de crédit incluses), un chiffre en hausse de 50 % par rapport à 2012. De même, d’après Xerfi, la production de crédit immobilier en France pourrait atteindre 140 milliards d’euros (source Banque de France) cette année, soit une hausse de plus de 40 % par rapport à 2012 (98,7 milliards d’euros) et un retour au niveau de 2011 (144 milliards d’euros).

Un effet « taux » qui démocratise le crédit

En 2013, meilleurtaux.com a constaté une évolution des profils d’emprunteurs. Les montants d’emprunt ont augmenté alors que l’apport moyen est resté stable avec des revenus moyens en légère baisse. « Contrairement aux idées reçues, nous observons encore une grande diversité parmi nos clients : 50 % des emprunteurs en 2013 ont moins de 10 % d’apport, 50 % gagnent moins de 4 000 € nets à 2 et près d’un tiers ont souscrit un crédit sur 25 ans et plus » explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com.

Ce qu’il faut retenir de 2013

Les faits marquants 2013 : envolée des renégociations de crédit, chute de l’investissement locatif et disparition des achats de résidence secondaire

 Une envolée des renégociations de crédit…

Le nombre de demandes de renégociations sur le site meilleurtaux.com a atteint 30 000 dossiers en janvier, un record. Durant le 1er trimestre, 1 dossier sur 2 concernait une renégociation de crédit. En octobre, 15 % des demandes seulement sont concernées, alors même que 56 % des emprunteurs n’ont pas encore tenté ou effectivement renégocié leur crédit (source : Ifop).

Une chute des investissements locatifs et un repli des investisseurs sur l’ancien

Malgré le niveau bas des taux, en 2013, meilleurtaux a constaté une baisse de 27 % des investissements locatifs sur un an (après – 25 % en 2012). Par rapport à 2011, la chute atteint même 46 %. Ils représentent aujourd’hui moins de 10 % des crédits, contre 14,5 % en 2011. « Nous constatons que les investisseurs se tournent de plus en plus vers un achat dans l’ancien, moins avantageux fiscalement mais moins contraignant et parfois moins cher. Aujourd’hui ils ne sont que 16 % à privilégier un achat dans le neuf, contre près de 40 % en 2011… » détaille Sandrine Allonier.

La disparition des résidences secondaires

Même constat pour les résidences secondaires dont le volume a baissé de 25 % par rapport à 2012 pour ne représenter aujourd’hui que 2 % des dossiers financés par meilleurtaux.com. A Paris, où la proportion d’acheteurs de résidences secondaires est la plus élevée, les volumes ont chuté de 55 % sur un an. Actuellement seuls 3 % de nos clients parisiens font ce type d’achat, contre 7 % en 2011.

Premier bilan 2013 et prévisions 2014 : une année grise

Dans un contexte économique tendu, l’immobilier ancien a mieux résisté qu’attendu en 2013 : « Les prix devraient ressortir en baisse de 1,7 % seulement car le niveau des taux a permis le maintient relatif de la demande. Ainsi, nous anticipons un volume de 680 000 transactions, en recul de 3 % par rapport à 2012 » prévoit Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision chez Xerfi.

Dans le neuf, le repli est très faible également. « Le nombre de mises en chantier devrait atteindre 325 000 unités, soit un niveau proche de 2012, même si la baisse sensible des autorisations laisse présager un plus fort repli à l’avenir. Le dispositif Duflot, perçu comme contraignant dans un environnement fiscal moins avantageux n’a pas séduit les investisseurs dont la part ne cesse de reculer dans les ventes des promoteurs. Dans ce contexte de faible demande dans le neuf, les prix devraient ressortir en baisse de 1 % en 2013 » poursuit Alexandre Mirlicourtois. LeFildeLimmo/BazikPress

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