En dix ans, le PIB du continent africain n’a eu de cesse d’augmenter, rapporte l’étude Knight Frank « Africa Report 2013 » qui dresse un panorama du marché immobilier africain et de son économie en pleine mutation. Avec de près 5% de croissance par an, elle montre à quel point le niveau de vie des populations s’est développé entraînant par là-même une demande accrue en immobilier tant résidentiel que de bureaux.
Autrefois, les seules industries du pétrole et de la finance présentes sur le continent se répartissaient l’offre de bureaux et d’appartements pour ses expatriés. Aujourd’hui, la population africaine est en demande de centres commerciaux modernes et de boutiques tendances de marques internationales mais aussi des chaînes sud-africaines. Evidemment, ce sont les grandes villes où la densité de population est la plus élevée qui raflent la mise notamment à Lagos au Nigéria, Nairobi au Kenya, Lusaka en Zambie, Accra au Ghana ou encore Dar es Salaam en Tanzanie. Et ce dynamisme économique attire les investisseurs et les promoteurs qui s’y implantent naturellement.
Dans le secteur résidentiel, l’immobilier haut de gamme est très recherché induisant beaucoup de chantiers de construction. Matthew Colbourne, Associé et Directeur du Département Recherche de Knight Frank à Londres, observe que « le boom économique en Afrique est accompagné d’une demande croissante en programmes haut de gamme neufs dans les méga-cités ».