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La Chambre des diagnostiqueurs immobiliers (CDI) a annoncé, ce mardi 26 novembre dans un communiqué, son divorce à l’amiable avec la Fédération nationale de l’immobilier. L’objectif ? Garantir à ses membres une indépendance totale à l’heure où les enjeux de la filière ont profondément évolué.
« La CDI-FNAIM n’est plus, vive la CDI ! ». Cette décision a été actée suite à une attente largement exprimée lors de son assemblée générale du 25 novembre. Il faut dire que depuis la création de la CDI en 2007, la profession a évolué pour répondre à des défis de plus en plus complexes, notamment en matière de performance énergétique des bâtiments et de santé publique.
Evolution du DPE, lutte contre l’exposition à des risques tels que l’amiante et les polluants du bâtiment, obligations de recyclage et de gestion des déchets… La loi Climat et Résilience et la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (diagnostic PEMD) ont ainsi imposé de nouvelles normes auxquelles les diagnostiqueurs doivent aujourd’hui répondre. « L’indépendance de la CDI préfigure la recomposition syndicale de toute une profession afin de répondre aux enjeux d’impartialité et des attentes des clients et des pouvoirs publics. C’est une condition sine qua non pour mener à bien ces missions dans un cadre rigoureux et impartial », déclare Yannick Ainouche, le Président de la CDI, dans un communiqué.
La CDI tient à souligner que cette séparation avec la FNAIM n’est pas un rejet des relations professionnelles, mais bien un choix stratégique. Des liens de collaboration étroits avec la FNAIM, l’Unis, ainsi que d’autres fédérations du secteur du bâtiment seront ainsi amplifiés, particulièrement dans le cadre de projets liés à la rénovation énergétique et à la transition écologique des logements.
Au-delà de son indépendance, la CDI appelle à une collaboration renforcée entre tous les acteurs du secteur, d’ores et déjà amorcée par la création de l’Alliance du Diagnostic Immobilier en avril dernier. L’objectif ? Créer une véritable filière du diagnostic immobilier, unifiée et représentée par une seule instance afin de garantir une représentation cohérente, forte et respectée de la profession et assurer une coordination efficace sur les grands enjeux du secteur, tels que la formation, le recrutement, le contrôle ou encore la certification.
« Nous croyons fermement qu’une seule voix pour la profession est essentielle pour défendre efficacement nos intérêts et pour œuvrer ensemble à la transition énergétique. Ce rassemblement permettra de faire entendre cette voix », conclut Yannick Ainouche.
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