Sur les 12 derniers mois, près de 64 500 entreprises ont mis la clé sous la porte, soit un plus haut niveau depuis au moins 2009, selon les données de L’Observatoire du Groupe BPCE. Et dans ce domaine, le secteur de l’immobilier n’échappe pas à la crise. Etat des lieux.
Le secteur de l’immobilier fait partie de ceux qui enregistrent un niveau de défaillances au plus haut sur la dernière année. 1 245 agences immobilières ont ainsi fermé boutique en un an. Avec une augmentation de 229 % depuis 2019, le nombre de défaillances affiche désormais un record historique. « Ces dernières ont subi de plein fouet la hausse des taux et la forte réduction du volume des transactions dans l’ancien qui est passé de près 1 200 000 transactions en 2021 et qui devrait atterrir à 775 000 cette année. Ces facteurs défavorables ont mis à mal leur chiffre d’affaires », explique Alain Tourdjman, directeur études et prospective au sein du Groupe BPCE, au cours de la présentation du bilan des défaillances d’entreprises au troisième trimestre 2024.
Autre activité impactée par ce contexte difficile, la promotion immobilière a, quant à elle, enregistré 458 défaillances sur les 12 derniers mois. « Cette dernière cumule les difficultés qui associent la désolvabilisation des ménages, la hausse des taux d’intérêts et la hausse des coûts de construction », souligne Alain Tourdjman.
Une note positive tout de même pour le secteur de l’immobilier, le nombre de défaillances d’agences immobilières semblent enfin en train de s’infléchir, passant ainsi de 389 fermetures au premier trimestre 2024, à 297 au second, puis à 224 pour ce troisième trimestre .
« Nous nous attendons à une amélioration sensible des transactions dans l’ancien pour 2025. On peut donc espérer un ralentissement des défaillances d’agences immobilières», conclut le directeur études et prospective au sein du Groupe BPCE.
Après avoir évolué pendant 10 ans au sein d'un groupe spécialisé dans les médias étudiants, l’orientation professionnelle et la gestion de carrière, en tant que rédactrice en chef adjointe, Stéphanie Marpinard a choisi de travailler à son compte et collabore depuis à différents médias. Ses domaines de prédilection sont entre autres l'immobilier, l'emploi et les ressources humaines.
2025 année noire en perspective, les banques nous saignent passant de 1% à 5%, marché bloqué, au boulot et en privé pareil, CA va mal finir c’est sur. L’arrogance de certains banquiers… ils oublient qu’ils ne sont pas invulnérables les chérubins, un malheur peut les toucher, la mise au pilori CA peut faire mal. à méditer Messieurs les banquiers.
Par osef, il y a 1 mois
2025 année noire en perspective, les banques nous saignent passant de 1% à 5%, marché bloqué, au boulot et en privé pareil, CA va mal finir c’est sur. L’arrogance de certains banquiers… ils oublient qu’ils ne sont pas invulnérables les chérubins, un malheur peut les toucher, la mise au pilori CA peut faire mal. à méditer Messieurs les banquiers.