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Charles Marinakis, président du réseau Century 21, a dressé lors d’une conférence de presse organisée le 30 septembre, le bilan de l’activité immobilière sur les neuf premiers mois de l’année. Le point sur ce qu’il faut en retenir.
« Après avoir été en surchauffe, avec plus de 1,2 million de ventes en 2021, le marché de l’immobilier ancien s’autorégule et atterrit en douceur depuis le mois de janvier », a déclaré Charles Marinakis. Sur cette période, les volumes de ventes n’ont ainsi baissé que de 1,6 % pour les maisons et de 3,1% pour les appartements. « Le marché atteindra en 2024 quasiment 800 000 transactions, ce qui était, rappelons-le, un record en 2016 », souligne-t-il. Il faut dire qu’avec des taux de crédits passés de 4,35 % fin 2023 à 3,5 % sur 20 ans en septembre 2024 et une inflation ramenée de 6,1% en février 2023 à 1,2%, le contexte économique actuel est beaucoup plus favorable aux transactions immobilières.
La baisse des taux, tout comme celle des prix, a ainsi permis de redonner du pouvoir d’achat aux acquéreurs, En deux ans, les prix ont en effet reculé en France de 12,6 % pour les appartements et de 12 % pour les maisons. « Cette baisse était nécessaire pour purger les excès du passé et compenser les hausses conjuguées des prix, des taux d’intérêt et du coût de la vie », a souligné le président du réseau Century 21. Pour autant, la reprise semble encore avoir du mal à s’amorcer au vu des délais de vente qui continuent de s’allonger, à 98 jours pour les maisons (+ 9 jours) et 96 jours pour les appartements (+ 7 jours).
A noter que les acquisitions enregistrées au cours de ces neuf premiers de l’année sont destinées très majoritairement à la résidence principale (66,8 %) quand les achats réalisés au titre de l’investissement locatif continuent de baisser pour ne représenter que 25,6 % contre 30,6 % en 2022. Un mauvais signal pour le marché locatif…
Avec 71 401 489 consultations de biens sur Century21.fr sur les neuf premiers mois de 2024 contre 54 305 517 sur la même période en 2023, soit une hausse d’environ 76 %, les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Les Français ont un regain d’intérêt pour les projets immobilier. « Aujourd’hui, si les conditions économiques restent les mêmes, le marché devrait retrouver un peu de dynamisme sur cette fin d’année et de manière encore plus marquée en 2025 », annonce Charles Marinakis. Une perspective toutefois soumise à deux conditions : « Le marché de l’immobilier a besoin de sérénité et de visibilité, et il faut que les vendeurs gardent raison et n’augmentent pas leur prix s’ils veulent vraiment vendre », a conclu le président de Century 21.
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