Décidément, les bonnes nouvelles se succèdent en cette rentrée pour les professionnels de l’immobilier. Nouvelle baisse des taux de la BCE, nomination d’un ministre du Logement de plein exercice, premiers signes de frémissement au sein des agences… Après divers sons de cloche encourageants de la part des acteurs de l’immobilier, c’est au tour du réseau l’Adresse de laisser entrevoir un regain d’optimisme.
« Depuis le mois de mars, nous ressentons une reprise de l’activité dans la plupart des régions, notamment grâce à la baisse des taux de crédit, avec une accentuation de cette reprise depuis la fin-août. Nos agences le constatent chaque jour sur le terrain: il y a plus d’appels d’acheteurs intéressés et plus de visites de biens, mais aussi plus d’estimations de la part de vendeurs potentiels et plus d’offres acceptées!», annonce Brice Cardi, président du réseau l’Adresse. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes…
Selon un sondage interne réalisé par le réseau coopératif auprès de ses 330 agences, près de 70 % des agences estiment que le marché est en phase de reprise… Et même dynamique pour près de 10 % d’entre elles. Seules 20 % le jugent encore au ralenti. Pour les agences du réseau, la baisse des taux qui a permis de resolvabiliser les emprunteurs, la capacité des vendeurs a accepté des offresplus basses, l’assouplissement des conditions d’emprunt des banques, sans oublier le retour des acheteurs après plusieurs mois d’attentisme sont autant de facteurs qui ont impacté de manière positive le marché.
Les vendeurs acceptent enfin de négocier
Près de 80 % des agences constatent également une hausse des marges de négociation par rapport à l’année dernière, même si ces marges restent tout de même limitées : le plus souvent en moyenne de 4 à 7 % du prix affiché, mais dans certaines agences de 8 à 11 %, à comparer au 3 à 5 % de négociation constatés il y a un an.
« Nous constatons que les acheteursvisent des biens globalement dans leur budget, car après plusieurs mois d’attente, ils veulent concrétiser leur projet! Les biens surévalués n’ont donc que peu de visites… et les marges de négociation, bien que dépendant beaucoup de l’estimation de départ et du type de biens, restent limitées, entre 4 et 10 % maximum mais peuvent atteindre jusqu’à 15 % en cas de gros travaux… L’ajustement des prix se poursuit, lentement mais sûrement!», analyse Brice Cardi.
Le retour des secundo-accédants et des primo-accédants
Concernant les profils d’acheteurs les plus concernés par cette reprise, les agences l’Adresse notent le retour des secundo-accédants. Un constat observé par près d’une agence sur deux qui est perceptible notamment par la recrudescence des prêts relais.
«Ceux qui différaient leur projet de déménagement depuis plusieurs mois, notamment parce qu’ils ne voulaient pas perdre un crédit à 1 ou 2 % pour en prendre un nouveau à 4 %, passent enfin à l’acte! C’est une très bonne nouvelle pour le marché car cela amène de la rotation des biens en libérant des plus petites surfaces pour les primo-accédants! Cela va fluidifier le marché», se réjouit le président du réseau.
Autre bonne nouvelle de cette rentrée : les primo-accédants refont également leur apparition. Selon les agences et les régions, ces derniers représentent aujourd’hui entre 30 % à 40 % des acheteurs. Et pour cause : ils sont non seulement resolvabilisés par la baisse des taux, mais aussi par les exigences moindres des banques, notamment en matière d’apport personnel.
En revanche, force est de constater que les investisseurs restent, quant à eux, à la peine. Seules 20 % des agences observent en effet leur retour. Une véritable problématique dans un contexte de tensions sur le marché locatif. « Nous pensons qu’il faut assouplir les contraintes énergétiques qui pèsent sur eux et notamment l’interdiction de louer des biens G au 1er janvier 2025, mais aussi renforcer les aides à la rénovation et créer un statut de bailleur privé. Nous espérons que ces dossiers seront prioritaires sur le bureau de la nouvelle ministre, Valérie Létard», conclut Brice Cardi.
Quoiqu’il en soit, l’optimisme est de mise pour les agences du réseau. Plus de la moitié d’entre elles s’attendent en effet pour cette fin d’année à un marché plus dynamique qu’au premier semestre.
Après avoir évolué pendant 10 ans au sein d'un groupe spécialisé dans les médias étudiants, l’orientation professionnelle et la gestion de carrière, en tant que rédactrice en chef adjointe, Stéphanie Marpinard a choisi de travailler à son compte et collabore depuis à différents médias. Ses domaines de prédilection sont entre autres l'immobilier, l'emploi et les ressources humaines.
LOLLL phase de fermeture d’agences surtout car le marché ne reprends pas.. quelques ventes pour la survie et des BANQUES du style CIC qui font la misère a leur clients qui pendant de nombreuses années n’ont eu aucun soucis.
mieux l’adresse à fermé un bon nombres d’agences..
Par osef, il y a 2 mois
LOLLL phase de fermeture d’agences surtout car le marché ne reprends pas.. quelques ventes pour la survie et des BANQUES du style CIC qui font la misère a leur clients qui pendant de nombreuses années n’ont eu aucun soucis.
mieux l’adresse à fermé un bon nombres d’agences..