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Agents immobiliers : accompagnez les étudiants dans leur recherche de logement

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La tension locative ne fait que s’accentuer à travers le territoire : face à la difficulté d’accéder à la propriété, nombreuses sont les personnes contraintes de privilégier la location. Avec un cycle immobilier qui ne s’opère plus, 42 % des Français sont à la recherche d’un bien en location depuis plus d’un an d’après une étude* menée par Orpi. Plus que jamais, l’élaboration de
son dossier de location est clé. Professionnels de l’immobilier, votre force de conseil peut tout changer.

photo : Modern student bedroom interior. Office desk for study and bed. Generative AI

1. Fournir un dossier complet

Souvent pris par l’urgence, nombreux sont les candidats locataires qui envoient des dossiers incomplets au risque de se faire écarter du processus de sélection. Pour maximiser les chances, mieux vaut donc conseiller aux étudiants d’attendre d’être en possession de l’ensemble des documents, prouvant le sérieux de la candidature.

Les pièces demandées :
– Une pièce d’identité.
– Un justificatif de la situation professionnelle et des revenus : contrat de travail et les 3 derniers bulletins de salaire ou les deux derniers bilans en cas de statut d’entrepreneur.
– Un justificatif de domicile de moins de 3 mois. – Selon le profil du candidat locataire, cette base de document devra être complétée par des pièces supplémentaires : une preuve de scolarisation pour un étudiant ; l’extrait K bis et le certificat d’identification à l’INSEE pour un auto-entrepreneur…

Attention : face à l’explosion des demandes de location, certains propriétaires demandent des pièces complémentaires pourtant interdites par la Loi : documents bancaires, carte vitale ; extrait de son casier judiciaire ; contrat de mariage ; mandat cash ou chèque…

2. Rassurer avec un garant solide

Pour appuyer un dossier de location, rappelez aux jeunes locataires que la présence d’un garant est préférable : si aucun montant n’est prédéfini par la loi, les propriétaires requièrent en général des revenus équivalent à 3 fois le montant du loyer. Dans ce cadre, le garant devra fournir les mêmes pièces justificatives que le locataire.

Pour un locataire qui ne disposerait pas de garant, des alternatives sont envisageables :
– La caution bancaire : versement sur un compte dédié d’une somme équivalente à plusieurs mois de loyer. Ce montant sera débloqué par la banque en cas d’impayés.
– La caution visale d’Action Logement : Totalement gratuite pour le locataire et le propriétaire, l’aide est disponible pour les jeunes de moins de 30 ans entrant dans un nouvel emploi, en mobilité professionnelle ou ayant un revenu inférieur à 1500€ par mois.
– La caution en ligne : Certaines entreprises permettent de se substituer à un garant et délivrent des certificats de caution.

Attention : lorsqu’un propriétaire souscrit une assurance loyers impayés, la loi dispose que celui-ci ne peut pas demander un garant supplémentaire, sauf si le locataire est apprenti ou étudiant.*
*article 55 de la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 (loi Boutin)_

À lire aussi : Les loyers impayés en hausse de 30 % sur le territoire et de 60 % en Île-de-France

3. Soigner la première impression

Pour rassurer son futur propriétaire, il est important de se rappeler aux jeunes locataires de soigner leur présentation : il est parfois utile de personnaliser le message de prise de contact en présentant très brièvement son profil et le cadre de la recherche. Une petite attention qui montre à son interlocuteur que le candidat a bien lu correctement l’annonce et est motivé par le bien. Si les dossiers sont de nos jours communément demandés en format papier à l’issue des visites, il est fortement conseillé de préparer une version numérique pour plus de rapidité.

Pour multiplier ses chances, il est également possible de se rendre directement dans les agences à proximité, dossier en main : si celles-ci n’ont pas de bien à proposer à la location actuellement, elles pourront éventuellement privilégier les dossiers déposés lors des prochaines annonces.

À lire aussi : Qu’est-ce qu’un « bon » locataire ?

4. Un mot d’ordre : la réactivité

Dans un marché où les annonces de location sont rares, la réactivité des candidats locataires est cruciale. Afin de ne rater aucune annonce, conseillez-leur d’assurer une veille régulière. En effet, très souvent le premier arrivé est le premier servi ! Pour multiplier les chances d’obtenir un logement rapidement, la réactivité est le maître mot durant chaque étape de la recherche, de la première proposition de visite à l’envoi du dossier ou à la signature du bail.

À savoir : Avant de signer le bail, attention à ne pas oublier de souscrire à un contrat d’assurance habitation, sans quoi le propriétaire pourrait décider de ne pas remettre les clés au locataire.

*étude réalisée auprès de 678 clients Orpi, du 09 au 14 février.
**en termes de nombre d’agences.

À lire aussi : Location meublée, quels sont les 11 équipements obligatoires ?

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