Au moment où le contexte du métier se complexifie, où apparaissent de nouvelles difficultés, mais aussi au cœur d’un métier et d’une filière où naissent de nouvelles opportunités, les deux principales fédérations historiques de la filière du diagnostic immobilier, la CDI-FNAIM et la FIDI, ont décidé de s’allier.
Les deux fédérations ont en effet jugé que le moment était venu de se rapprocher et de conjuguer leurs talents. Yannick Ainouche et Lionel Janot annoncent ainsi, à l’occasion de l’événement RVDI (Rendez-Vous du Diagnostic Immobilier), le rapprochement entre la CDI-FNAIM (Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la FNAIM) et la FIDI (Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier), qui se concrétise sous la forme d’une alliance : l’Alliance du Diagnostic Immobilier FIDI&CDI-FNAIM.
Ni union, ni fusion, ce rapprochement est effectif dès maintenant sur le plan politique et sur le plan de la représentation institutionnelle.
La FIDI et la CDI-FNAIM parleront désormais d’une seule voix
Yannick Ainouche, président de la CDI-FNAIM indique : « L’Alliance FIDI&CDI-FNAIM, est née d’une vision commune entre les deux fédérations, et je suis heureux que cette proposition ait trouvé une résonnance positive au sein de nos deux conseils d’administration. Cette alliance, c’est avant tout un projet commun, et je crois au travail en mode collectif. Notre filière a besoin d’être plus que jamais unie autour des grands enjeux qui l’attendent : les évolutions réglementaires, les attentes de nos institutionnels et de nos concitoyens, l’employabilité de nos candidats etc. Les défis ne manquent pas ! Avec Lionel Janot, nous souhaitons porter un projet collectif autour d’une équipe ambitieuse, afin de faire de L’Alliance du Diagnostic Immobilier FIDI&CDI-FNAIM un acteur incontournable qui pèse sur les débats publics et sur l’avenir de notre filière. »
Lionel Janot, président de la FIDI, souligne quant à lui : « Les mots de nos administratrices et administrateurs ont été forts lorsque nous leur avons proposé le projet d’Alliance : « Enfin ! …Une évidence et une nécessité pour la filière…On gagnera à s’écouter, à se comprendre, à se respecter et à agir ensemble… ». Je me réjouis du nouvel élan que nous donnons à nos fédérations et au métier en décidant de combiner nos forces pour défendre nos convictions, pour porter nos propositions et pour projeter le métier dans un avenir porté par nos valeurs partagées : Expertise et Conformité – Implication et Responsabilité de l’entrepreneur – Attachement au terrain et à l’humain. Notre métier s’en trouvera grandi, mieux reconnu et plus attractif ! L’Alliance FIDI&CDI-FNAIM est une garantie supplémentaire donnée au public, aux clients, aux professionnels de l’immobilier et aux pouvoirs publics que les diagnostiqueurs « tiers de confiance » s’engagent au service de la santé, de la sécurité et du climat. »
Une vision et des axes de travail définis
Les grands axes de travail de l’Alliance s’articuleront comme suit :
1.La promotion de la filière et du métier, et de celles et ceux qui le font :
Valoriser la force du maillage et de sa diversité, garants de l’indépendance et de la réactivité d’intervention
Se mettre au service de l’entrepreneuriat : aide et accompagnement des créateurs, des entrepreneurs
Promouvoir la valeur et l’attractivité du métier : auprès des jeunes, du grand public, des professionnels de l’immobiliers, des notaires, des pouvoirs publics
Faire valoir le rôle essentiel de la filière en faveur du climat, de la santé, de la sécurité et de la transformation immobilière.
2. La défense d’une profession réglementée et règlementaire qui entend s’organiser pour lutter contre les anomalies :
Proposer des moyens (information, formation, ateliers, outils…) améliorant la maîtrise du métier au quotidien par ceux qui l’exercent,
Prendre des positions et mener des actions visant les entreprises et les diagnostiqueurs, organismes de formation ou certificateurs qui ne respectent pas les règles,
Porter les conditions de l’indépendance et de l’impartialité et challenger les modèles qui transforment les diagnostiqueurs en exécutants sans valeur ajoutée,
Pérenniser l’offre de RCP pour le métier.
3.Le travail sur l’existence et la reconnaissance « sociale » de la filière avec la création d’une branche professionnelle : Valoriser la dimension humaine et les compétences spécifiques du métier,
Rédiger et promouvoir un référentiel métier,
Créer les conditions et travailler à la reconnaissance d’un cadre social particulier : création d’un diplôme d’Etat /titre professionnel, formation/Opco-FAF, négociation sociale et salariale…
Rechercher les moyens d’un meilleur financement de la formation professionnelle obligatoire des salariés et des indépendants,
Donner au métier ses « lettres de noblesse » par la reconnaissance officielle des compétences.
4. L’affirmation de l’attachement à la certification individuelle des compétences avec l’objectif de travailler sur les « manques » de ce système : Vision pour les employeurs des parcours de leurs salariés,
Responsabilisation des personnes certifiées sur leurs performances, leur parcours professionnel, leur niveau d’exigence, leur impact sur la sinistralité de l’entreprise…
Suivi longitudinal institutionnalisé des certifiés par la mutualisation des informations détenues par les OF, les OC et les plateformes telles que l’Observatoire Ademe.
5. La promotion auprès du public d’une forme de « garantie » syndicale que le diagnostiqueur remplisse pleinement son rôle de tiers de confiance, pour les activités certifiées….et les autres :
Vérifications administratives des adhérents et signes de reconnaissance correspondant,
Qualifications délivrées par les fédérations pour les activités non certifiées et non soumises à accréditation,
Moyens et outils d’amélioration des compétences et indicateurs de cette amélioration
Accompagnement des diagnostiqueurs dans les dimensions de contact humain et de conseil.