Les chiffres du dernier Baromètre LPI-iad (octobre 2023) confirme la tendance baissière des prix immobiliers à Lyon. En effet, la chute des prix de l’immobilier à l’achat dépasse les 6 % en seulement un an.
Avec l’accentuation de la récession, l’offre de biens disponibles à la vente s’est contracté dans la plupart des métropoles de l’Hexagone. À Lyon, en effet, le déséquilibre du marché s’accentue d’autant plus que le marché de la revente perd de sa fluidité : la demande bute sur la contrainte d’accès au crédit et les prix des appartements reculent. Résultat : Lyon est la grande ville de France où les prix ont le plus reculé entre 2022 et 2023.
Dans la capitale des Gaules, les prix des appartements dans l’ancien ont effectivement baissé de 1,8 % sur les trois derniers mois (prix signés), et de 6,1 % sur un an. Aucun arrondissement n’échappe à la tendance baissière qui s’est installée. La baisse la plus importante concerne les appartements dans l’ancien situés dans le 1er arrondissement (-10,1 % sur les prix signés sur un an, soit 5 833 €/m²), le 5ème arrondissement (-9,8 % sur les prix signés sur un an, soit 4 500 €/m²) et le 6ème (-7,2 % sur un an, soit 5 953 €/m²).
Des disparités de prix en région Rhône-Alpes
Dans les communes voisines de Lyon, les prix sont également à la baisse, comme à Saint-Priest (-4,5 % sur un an, soit 2 804 €/m²), Villeurbanne (-2,6 % sur un an, soit 4 228 €/m²), Caluire-et-Cuire (-1,5 % sur un an, soit 4 714 €/m²), et Vaux-en-Velin (-0,4 % sur un an, soit 2 899 €/m²).
Vénissieux et Bron font toutefois figure d’exception : ces communes de l’agglomération lyonnaise qui bénéficiaient jusque là de prix bien plus intéressants que leurs voisines, voient leur demande augmenter et leurs prix s’en ressentent (respectivement + 6,2 % et + 3%).
Plus largement dans la région Rhône-Alpes, certaines villes moyennes voient aussi leurs prix immobiliers légèrement augmenter. On peut notamment citer Chambéry, Annecy et Bourg-en-Bresse.