Pour ce 3ème trimestre 2023, Bien’ici publie son baromètre trimestriel Stat’ici, dédié au marché de la transaction immobilière. Les chiffres révèlent une baisse des prix très relative ainsi qu’un stock de biens à vendre qui ne cesse d’augmenter.
L’offre de biens à vendre en hausse
L’offre de biens à vendre ne cesse d’augmenter depuis le quatrième trimestre 2022 qui illustre parfaitement la tension du marché.
Les maisons et les T3 sont toujours en tête des biens à vendre avec plus de 70 % des offres sur le marché.
Une durée de diffusion des annonces plus longue
Les difficultés rencontrées par le marché immobilier aujourd’hui ont de nombreuses conséquences pour l’ensemble de la filière de l’immobilier, touchant tous les acteurs de l’immobilier, y compris les agences immobilières qui voient leur stock augmenter et les annonces présentes plus longtemps sur Internet.
On retient :
une hausse sensible des annonces diffusées plus de 120 jours sur la plateforme Bien’ici.
On retient :
En 3 mois, une hausse significative de la durée de diffusion des annonces sur le site Bien’ici.
La durée moyenne de diffusion pour une annonce de maison est de 74 jours.
La demande par annonce en baisse de 43 %(un en an)
La tension diminue sur l’ensemble du territoire français. L’offre augmentant de quasiment 50 % dans les milieux urbains, péri-urbains et ruraux, la tension diminue proportionnellement.
Au niveau régional, les régions Occitanie, PACA et Bourgogne Franche Comté observent, sur le site Bien’ici une tension plus élevée que le reste du territoire.
Prix affichés : de fortes disparités entre les régions
Les prix de l’immobilier au m² varient d’une région à une autre et d’une typologie de bien à une autre. L’offre et la demande façonnent les prix de l’immobilier et les prix varient selon ces différents critères. Illustrations avec les prix affichés en région.
On retient :
De grands écarts de prix sont visibles dans les différentes régions françaises allant de 1642 € en Bourgogne France Comté à plus de 8800 € pour la région parisienne.
Par typologie de biens, on remarque que les petites surfaces qui sont les plus demandées, représentent les prix les plus élevés au m².
Une baisse seulement relative des prix affichés
Les prix de l’immobilier commencent à baisser. Mais cette baisse n’est que relative : si les prix marquent le pas sur les appartements avec une baisse de 1,5% sur un an, le prix des maisons en revanche connaît quant à lui une hausse continue des prix de 2,5%, toujours boosté par l’effet covid et les envies des Français d’avoir plus grand.
Les variations de prix dans les grandes villes de France
Des villes qui ont connu un fort attrait comme Angers, Amiens ou Nantes connaissent depuis un an une baisse des prix allant jusqu’à 12%.
Lille, la dixième commune de France en termes de population connait une baisse des prix de l’immobilier de 11% avec un prix au m2 de 3541€.
À l’inverse, la capitale champenoise est la ville qui a vu les prix de l’immobilier grimper de 11% en un an. Les raisons : à une heure de Paris en train, à proximité des grands axes autoroutiers et nichée entre les vignes, Reims séduit de plus en plus les citadins.
Les villes du littoral continuent de voir leurs prix augmenter.
En bref
Selon Régis Sébille, chargé des Data & web analystics chez Bien’ici :
« Nous sommes dans un marché où l’offre et la demande ne se rencontrent plus aussi facilement qu’il y a deux ans, avec un équilibrage nécessaire par les prix et un effort en partie assumé par les vendeurs. Cependant, les prix ne baissent pas autant que le pouvoir de financement des acquéreurs, avec un taux d’intérêt qui a doublé en un an et devrait poursuivre sa croissance sur les mois à venir. Le marché est certes ralenti, mais pas encore au point mort. L’intérêt est toujours présent, avec des opportunités différentes et surtout des critères de recherches immobilières qui ne cessent d’évoluer ces dernières années, agissant en vraie « dynamo » du cycle du marché immobilier ».