A l’heure où un projet immobilier sur deux débute sur Internet, se passer d’outils digitaux semble aujourd’hui une hérésie pour une agence immobilière. Mais quelles sont celles qui pèsent le plus dans la décision finale ? Eléments de réponse avec les résultats de l’étude de Software Advice.
Visite virtuelle, réalité augmentée ou encore signature électronique… autant de nouvelles technologies qui se sont ainsi invitées sur le marché de l’immobilier pour faciliter et enrichir l’expérience d’achat. Mais à quel point se sont-elles démocratisées auprès des locataires et des acheteurs ?
La visite virtuelle
Si 80 % des sondés en ayant fait usage reconnaissent que les visites virtuelles permettent un gain de temps quand arrive la décision de visiter ou non un bien sur le terrain, force est de constater que les agences immobilières ont encore des progrès à faire dans ce domaine. Ainsi, seulement 53 % du panel interrogé affirment avoir eu accès à cette fonctionnalité. Pourtant 74 % apprécient le fait de pouvoir visiter un bien à toute heure du jour ou de la nuit et 40 % affirment que ce type de visite permettrait de raccourcir leur temps de décision au moment de proposer une offre.
La réalité virtuelle
Même acabit du côté de la réalité virtuelle pour laquelle son utilisation n’est toujours pas démocratisée. Ainsi, seules 18 % des personnes interrogées y ont déjà eu recours, alors que 83 % des particuliers interrogés se disent prêts à en profiter pour découvrir une propriété qui a attisé leur curiosité. À l’inverse, 17 % s’y montrent réfractaires. Côté équipements, 56 % des personnes ayant utilisé cet outil confient que l’agence leur a prêté un casque ou des lunettes adaptées pour pouvoir y participer. 95 % des personnes du sondage l’ayant expérimentée l’ont trouvée « utile » voire « très utile » et 29 % confirment également que la réalité virtuelle a grandement facilité leur décision.
Parmi les inconvénients mis en lumière de cette technologie :
41 % estiment qu’elle ne permet pas d’évaluer correctement la luminosité ;
39 % regrettent de ne pouvoir obtenir plus d’informations sur le quartier environnant ;
33 % confient avoir du mal à jauger l’espace réel du bien.
La réalité augmentée
55 % des personnes interrogées avouent ne pas avoir utilisé cet outil lors de leur recherche, mais reconnaissent en revanche être intéressées par son usage. À l’inverse, 20 % des non-initiés ne désirent en aucun cas en faire usage à l’avenir, considérant son utilisation trop complexe. Parmi les 22 % sondés du panel l’ayant utilisée, 32 % partagent que cet outil a un peu facilité leur prise de décision lors de leur achat ou de leur location, quand 28 % confient que cela les a grandement aidés.
La signature électronique
La signature électronique est désormais largement utilisée dans le secteur de l’immobilier puisque 60 % des personnes sollicitées ont affirmé y avoir eu recours pour un ou plusieurs documents en lien avec leur achat ou leur location. 32 % confient que cette option n’était pas proposée lors de leur transaction et 8 % ont préféré une signature traditionnelle.
A noter que si on les interroge sur leurs préférences, 49 % des sondés penchent plutôt pour la signature classique quand 24 % préfèrent la signature numérique. 27 % ne montrent, quant à eux, aucune préférence particulière. Bien que son utilisation offre de nombreux avantages (gain de temps, dématérialisation des documents), 76 % des utilisateurs se sentent pourtant préoccupés par la confidentialité des informations personnelles partagées lors de son utilisation.
Après avoir évolué pendant 10 ans au sein d'un groupe spécialisé dans les médias étudiants, l’orientation professionnelle et la gestion de carrière, en tant que rédactrice en chef adjointe, Stéphanie Marpinard a choisi de travailler à son compte et collabore depuis à différents médias. Ses domaines de prédilection sont entre autres l'immobilier, l'emploi et les ressources humaines.