Présente dans le cadre du Conseil National de l’Habitat ce 27 juin, la FNAIM s’est prononcée favorablement à la disposition du futur Projet de loi de finances rectificatives plafonnant à 3,5 % la revalorisation des loyers pendant un an.
« Cette mesure est équilibrée puisqu’elle permet un effort partagé entre les propriétaires et les locataires. Nous serons attentifs à cette disposition dans les débats au Parlement. Nous sommes sensibles à la préservation du pouvoir d’achat des locataires dans cette période d’inflation, mais ce qui se joue en parallèle c’est, aussi, le signal envoyé aux bailleurs au moment où de lourds travaux de rénovation énergétique doivent être engagés », a ainsi déclaré Jean-Marc Torrollion, le Président de la FNAIM.
Il faut dire que cette disposition correspond aux propositions que la FNAIM avait faites début juin lors de la rencontre entre les représentants des professionnels de l’immobilier et des bailleurs sociaux avec le ministre de l’Économie et la ministre de la Transition écologique. Cette dernière avait ainsi alerté sur les risques induits par un possible gel de l’Indice de Référence des Loyers (IRL), qui aurait fait porter l’inflation sur les bailleurs au moment où ceux-ci sont appelés à investir massivement pour la rénovation du parc.
La FNAIM avait alors suggéré des pistes plus équilibrées, qui permettront une modération de l’augmentation des loyers, sans léser les propriétaires, faisant notamment la proposition de suspendre pendant un an la révision de l’indice tel que fixé sur la base de son niveau du deuxième trimestre 2022.