Créée en 2001, la Fédération française de l’Internet immobilier est la première communauté Proptech en France. Après plus de 20 d’existence et plus de 300 adhérents au compteur, l’association a décidé de changer de marque. Les raisons de ce changement d’identité avec Stéphane Scarella, son président.
Pourquoi ce changement de nom pour la FF2I ?
Comme beaucoup d’autres associations, nous avons essayé, pendant le confinement, de nous réinventer, de trouver de nouveaux formats digitaux et de regarder comment on pouvait continuer à servir au mieux nos membres et leur business. Au cours de cette réflexion, la question de la marque s’est très vite posée. Après plus de 20 d’existence, si la Fédération française de l’Internet immobilier est plus que jamais légitime, son appellation ne faisait plus forcément très moderne, mais surtout elle ne correspondait plus vraiment aux valeurs, thématiques et problématiques portées aujourd’hui par l’écosystème de l’Internet immobilier. En tant que première association Proptech en France, nous avons voulu nous doter d’une nouvelle marque commerciale digne de ce nom, tout en conservant notre ADN et nos missions.
Comment avez-vous choisi « Trampoleen » et que représente ce nouveau nom ?
Nous avons fait appel à un cabinet de naming pendant plusieurs mois car c’est un exercice beaucoup plus compliqué que l’on s’imagine. Il faut en effet s’assurer que le nom est libre de droit, en France comme à l’international, et le déposer dans plusieurs pays dans plein de formats différents. Nous avons ainsi travaillé sur une trentaine de propositions, puis en avons sélectionné trois. Au terme de 12 réunions, beaucoup d’échanges et de débats pour obtenir un consensus, nous nous sommes mis d’accord sur « Trampoleen » qui laisse transpirer à la fois les valeurs de notre association, ses promesses et les attentes de nos adhérents. Cette nouvelle appellation nous ressemble et représente le rebond, l’envol que nous donnons aux startups, l’agilité et la hauteur de vue pour attirer toujours plus de nouveaux membres. Sa connotation internationale nous permet également de répondre à notre besoin d’ouverture vers l’extérieur.
Outre ce changement de nom, quels vont être les nouveaux enjeux et défis à relever pour l’association dans les années à venir ?
L’écosystème de l’Internet a beaucoup évolué et de nombreux challenges seront bien évidemment à surmonter dans les années à venir. Pour rappel, la Proptech n’existait pas il y a encore 5 ans. Nous nous devons donc aujourd’hui de coller au plus près de cette nouvelle dynamique qui est très forte, rassemble pléthore de startups et représente beaucoup d’argent. Notre défi est de répondre aux nombreuses attentes de ces jeunes pousses qui ne se limitent pas au marché français et regardent très vite vers l’international. A nous d’être à la fois attractifs, différenciants et de nous moderniser. Dans cette optique, nous allons poursuivre nos afterworks de l’innovation qui se déroulent tous les deux mois et qui sont l’occasion de faire pitcher 4 startups et de créer des conditions de networking pour faciliter les mises en relation avec les industriels et les investisseurs. La prochaine édition aura ainsi lieu le jeudi 23 juin à la FNAIM Grand Paris et réunira plus de 150 adhérents.
Votre prochain forum annuel aura également lieu les 7 et 8 juillet prochains à Hyères, quel est l’objectif de cet évènement ?
Ce forum est l’occasion, chaque année, de réunir nos adhérents et de nous poser pour faire un bilan de la saison passée, des grandes tendances et des nouveaux modèles que l’on a vu apparaitre au cours des mois précédents. Cette huitième édition se déroulera dans une ambiance conviviale à Hyères, dans les locaux de La Boite Immo. L’évènement sera ponctué de conférences qui aborderont des thèmes aussi divers que la métaverse dans l’immobilier, les nouveaux modèles d’agence ou encore le financement des startups, mais aussi de pitchs et de networking.