Le Conseil supérieur du notariat (CSN) et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) viennent de publier les premiers résultats du troisième Baromètre de l’immobilier des villes moyennes. Focus sur les premiers éléments à retenir.
Le Baromètre de l’immobilier des villes moyennes se veut avant tout un outil d’analyse et de suivi annuel de l’évolution du marché de l’immobilier dans les villes bénéficiaires du programme national Action Cœur de Ville (ACV) qui est un grand plan d’investissement public d’un montant de 5 milliards sur cinq ans (2018-2022) à destination des 222 villes intermédiaires. Son objectif ? Améliorer le cadre de vie des habitants notamment par la rénovation des logements, l’accès aux équipements publics et l’amélioration de la mobilité. Et force est de constater que le dynamisme immobilier des villes concernées se confirme.
Ainsi, les agglomérations Action Cœur de Ville affichent une progression des ventes de 20 %, contre 14,5 % au niveau national entre 2018 et 2021. Dans les villes-centres bénéficiaires du programme, les ventes ont, quant à elles, connu une hausse de 17 % sur la même période. « Les résultats de ce troisième Baromètre traduisent les premiers impacts du programme national Action Cœur de Ville qui vise à soutenir le développement durable des villes moyennes exerçant un rôle irremplaçable de centralité, et cela en investissant prioritairement dans la redynamisation des centres-villes », analyse Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme national ACV.
Une hausse des prix, mais un marché toujours abordable
A noter que l’ensemble des régions sont concernées par cette augmentation des volumes de ventes dans les villes bénéficiaires du programme entre 2020 et 2021. Et pour cause, la plupart de ces villes offre aux ménages la possibilité d’accéder à des biens de qualité, de superficie plus importante et à des prix plus accessibles que dans les grandes villes. En effet, si l’augmentation du volume des ventes a entraîné une hausse des prix de l’immobilier dans 137 villes sur les 200 étudiées entre 2018-2021, le prix médian du m2 est de 1 557 euros pour les appartements et de 183 883 euros pour les maisons, soit toujours beaucoup plus accessible que celui des grandes villes et pour des biens de plus grande surface.
Le marché de l’immobilier des villes moyennes reste ainsi dynamique, notamment grâce aux villes-centres ACV qui continuent d’attirer et représentent plus de 50 % des volumes de ventes en 2021 dans ces agglomérations. Dans ces villes-centres, l’augmentation était ainsi de 14 560 ventes en plus entre 2020 et 2021, contre plus 11 140 ventes entre 2018 et 2019, avant la crise sanitaire. « Il y a incontestablement une nouvelle attractivité résidentielle et économique des villes « moyennes » qui sont de plus en plus reconnues pour ce qu’elles offrent : des logements plus spacieux et accessibles, un cadre de vie agréable et les commodités essentielles à proximité. La requalification des cœurs de ville est donc plus que jamais une ardente obligation à poursuivre pour répondre aux aspirations croissantes de nos concitoyens à vivre dans une ville à taille humaine », conclut Rollon Mouchel-Blaisot.
A noter que les résultats complets pour l’année 2021 seront détaillés dans le 3e Baromètre qui sera présenté le 21 juin lors d’une conférence de presse.
Par thieffine, il y a 3 années
Merci de rectifier sur la carte Chalons en champagne et Chalon sur saone. Une telle erreur n’est pas acceptable.