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Pour la sixième année, ImmOpinion et Immo2 ont souhaité donner la parole aux professionnels de l’immobilier. L’objectif ? S’intéresser à leurs pratiques professionnelles. Focus sur les grands enseignements à retenir de ce nouvel observatoire de la profession immobilière.
« J’ai chaque année le même plaisir à explorer les résultats, souvent passionnés, toujours instructifs. Mais je dois dire que la richesse de l’édition 2022 est sans précédent. Je remercie encore tous les répondants pour leur participation », se réjouit Isabelle Vrilliard, directrice de l’étude et fondatrice d’ImmOpinion dans un communiqué. Il faut dire qu’avec plus de 1 000 professionnels qui ont répondu à cette nouvelle consultation en seulement un mois, cette dernière a connu une participation record.
Parmi les questions abordées cette année : l’impact de la crise sur leur activité, leurs préoccupations, leurs choix stratégiques pour l’année à venir ou encore leur avis sur la performance des réseaux sociaux, portails et réseaux immobiliers.
58 % des professionnels de l’immobilier qualifient 2021 comme l’une de leurs meilleures années en termes d’activité commerciale et 71 % considèrent que la hausse des transactions est l’une des principales conséquences de la crise sanitaire. Autre preuve de cette dynamique de marché, un professionnel de l’immobilier sur 5 a lancé son activité depuis le début du Covid 19.
Mais après cette année exceptionnelle, l’enjeu numéro un des professionnels est désormais de réussir à dénicher de nouveaux mandats. Trouver des vendeurs arrive ainsi en pole position dans le top 3 de leur enjeu business, suivi par le fait de développer leur notoriété, puis de recruter. Dans l’optique de décrocher de nouveaux mandats, ils misent avant tout sur leur savoir-faire, même s’ils ont tout de même prévu d’augmenter leur investissement sur certains supports en ligne. Ainsi, pour eux, la clé du succès se trouve avant tout dans le bouche-à-oreille, la fidélité de leurs clients ou encore l’exploitation des avis. A noter que plus de 8 professionnels sur 10 déclarent aujourd’hui les utiliser.
Autre attente mise en avant par cette nouvelle édition de l’observatoire : une modernisation de la loi Hoguet pour 60 % des professionnels de l’immobilier interrogés. Les raisons de cette revendication ? Seuls 33 % des agents immobiliers considèrent que cette dernière protège encore les professionnels. Ainsi au-delà d’un éventuel impact sur les parts de marché, la crainte majeure réside dans le risque d’une dévalorisation de la profession rendu trop accessible.
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