Des candidats à la reprise d’entreprise toujours plus nombreux, plus mobiles, des porteurs de projets, plus prudents, plus solides et mieux financés… Focus sur l’évolution du marché de la transaction d’entreprises en France en 2021 et des perspectives pour 2022 avec le Groupe Michel Simond.
Pour le Groupe Michel Simond, les signes de la reprise sur le marché de la transaction d’entreprises en 2021 sont là. Ainsi, si le nombre de transactions d’entreprises a diminué de 5 % par rapport à̀ 2020 en France, en raison de l’impact du prolongement de la crise sanitaire, le réseau national de conseil en cession et reprise de de commerces et entreprises a enregistré de son côté une croissance de son activité́ avec une augmentation de + 17 % du nombre de cessions accompagnées en 2021. « Notre croissance a été tirée par plusieurs facteurs : des acquéreurs qui ont progressivement repris confiance et anticipé le rebond de l’économie, une forte envie de reconversion post pandémie, et des zones touristiques qui ont enregistré un très fort regain d’attractivité avec une augmentation de 32 % de cessions réalisées sur ces zones en 2021 contre 2020 », explique Vivien Boualem, directeur réseau du Groupe Michel Simond. En 2021, le nombre de candidats à la reprise a ainsi fortement augmenté, avec une hausse de 11 % des demandes par rapport à 2020, dont une majorité de cadres en reconversion. Porteurs de solides compétences, ces nouveaux candidats à l’acquisition disposent également d’apports légèrement plus importants : 255 000 € en moyenne pour les cessions de commerces et 560 000 € en moyenne pour les autres cessions.
Des prix en hausse
Des budgets plus conséquents qui tombent à pic puisque côté valeur, le prix médian de cession des PME est ainsi passé de 220 000 € en moyenne en 2020 à 240 000 € en décembre 2021. A noter que ce sont les commerces de proximité, tels que les activités de plomberie chauffage, la distribution alimentaire, ou les boulangeries qui ont vu leur valeur progresser, contrairement aux secteurs soumis à la clientèle étrangère comme l’hôtellerie, la culture, événementiel, mais également le prêt-à-porter et les commerces de centres commerciaux qui ont subi de plein fouet la crise sanitaire.
De belles perspectives pour 2022
Pour l’année à venir, le Groupe Michel Simond estime que la valorisation moyenne des commerces et entreprises ne devrait pas baisser par rapport à 2021 et rester à un niveau supérieur à 2019. « Dans un marché où la demande est toujours largement supérieure à l’offre, le volume des transactions devrait progresser en 2022. Une augmentation portée par les commerces dits « essentiels » et les entreprises ayant résisté ou tiré profits du COVID-19, mais aussi par les acteurs du tourisme, en particulier du secteur de l’hôtellerie, rassurés par une situation sanitaire favorable en ce début d’année », conclut Vivien Boualem.