CAFPI vient de révéler, comme tous les mois, son bulletin météo des taux et des délais bancaires. Le verdict du courtier en prêt immobilier et rachat de crédits ? Une nette progression des taux pour cette fin d’hiver…
« Comme nous le prévoyions dans notre météo des taux et des délais bancaires du mois dernier, les taux moyens obtenus par CAFPI pour ses clients ont poursuivi leur remontée en février : 0,74 % (+ 10 centièmes) sur 10 ans ; 0,93 % (+ 2 centièmes) sur 15 ans ; 1,03 % (+ 4 centièmes) sur 20 ans et 1,21 % (+ 2 centièmes) sur 25 ans », annonce Olivier Lendrevie, le président de CAFPI.
A noter tout de même que les meilleurs taux barèmes des partenaires bancaires de CAPFI restent attractifs même s’ils sont également en hausse par rapport au mois dernier : 0,55 % (+ 10 centièmes) sur 10 ans ; 0,70 % (+ 10 centièmes) sur 15 ans ; 0,80 % (+ 10 centièmes) sur 20 ans et 1,05 % (+ 14 centièmes) sur 25 ans.
« Quant au taux de l’OAT 10 ans qui a connu une hausse importante, atteignant aujourd’hui 0,65 % contre 0,33 % à la fin du mois de janvier, si cette situation devait perdurer, elle pourrait encourager les banques à poursuivre le mouvement de relèvement progressif des taux de crédit immobilier », analyse Olivier Lendrevie.
Les banques réactives
Si les taux immobiliers affichent une hausse, les délais bancaires sont quant à eux raccourcis. A la fin du mois de février, le délai médian d’émission des offres de crédit était ainsi de 14 jours contre 16 au mois de janvier. 55 % des dossiers, soit plus de la moitié d’entre eux, reçoivent ainsi désormais une réponse favorable en moins de 15 jours.
Pour le président de CAFPI, « le mouvement de remontée des taux amorcé fin 2021 devrait rester contenu, compte tenu des objectifs de production de crédit très élevés des banques et des surliquidités qu’elles ont accumulées. » Ces dernières devraient donc continuer de proposer des taux immobiliers attractifs aux particuliers si elles souhaitent rester compétitives. « Cette faible remontée des taux pourrait néanmoins permettre une normalisation du marché immobilier, avec notamment des prix à Paris qui pourraient se stabiliser », conclut-il.