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2021 : une année de tous les records pour le marché de l’immobilier de l’ancien

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Le réseau de franchisés Century 21 présidé par Laurent Vimont a dressé le 3 janvier dernier son bilan annuel du marché dans le cadre d’une conférence de presse. Focus sur une année classée comme exceptionnelle.

photo : century 21

Après près de 1,2 million de transactions dans la France entière, le millésime 2021 s’est terminé sous les meilleurs auspices. S’il ne peut pas s’apprécier par rapport à 2020, année amputée de huit semaines de confinement entre mars et mai, comparé à 2019, année historique en nombre de transactions, le nombre de ventes enregistré en 2021 a crevé le plafond. Les clés du succès ? Sans aucun doute, des taux historiquement bas qui ont galvanisé le marché. Non seulement, ces derniers ont permis à une partie des ménages les plus modestes de passer le cap de l’achat immobilier, ils ont encouragé les primo accédants à sauter le pas, mais ils ont également permis aux secundo accédants de concrétiser leurs souhaits d’améliorer leurs conditions de vie, rendus prioritaires après les différents confinements. Cette nouvelle appétence se traduit ainsi par la vente de leur bien situé en hypercentre pour un logement plus spacieux, si possible doté d’un espace extérieur (jardin, terrasse, balcon), dans une agglomération de taille moyenne, afin de gagner en confort et en qualité de vie.

Un prix au mètre carré au plus haut

Autre constat du réseau Century 21 : une hausse des prix au m2 dans toutes les régions, sauf Paris. Pour la 6e année consécutive, le prix a augmenté sur le segment des maisons, passant de 1 952 € le m2 en 2015 à 2 355 € le m2 en 2021. Il progresse également pour la 7e année consécutive pour les appartements, avec 3 328 € le m2 en 2014 contre 3 878 € le m2 cette année. Conséquence de cette hausse des prix, le marché affiche un nouveau record du montant moyen des transactions avec 267 524 € pour les maisons et 227 897 € pour les appartements.

Des disparités selon les régions

Côté régions, les hausses les plus conséquentes sont constatées en Nouvelle-Aquitaine pour les maisons (+ 13,2 % pour s’établir à 2 407 € le m2) et en Bretagne pour les appartements, avec + 21,4 % pour atteindre 2 993 € le m2.

Les augmentations les plus modérées se situent, quant à elles, dans les Hauts-de-France pour les maisons (+ 5,2 % / 1 551 € le m2 en moyenne) et en Auvergne-Rhône-Alpes pour les appartements (+ 3,1 % / 3 038 € le m2 en moyenne).

Si le prix au m2 parisien recule de 2,2 % pour se situer à 10 367 € en moyenne, il est tout de même à noter qu’il reste à un niveau toujours plus élevé que celui constaté en 2019. Pour faire face, les acheteurs sont contraints de réduire leurs prétentions et la surface moyenne des biens acquis diminue de moins 3,7m2 en un an, pour passer en-dessous des 50m2.

Quant à l’Ile de France, où les prix augmentent sans discontinuer depuis 2016, l’année 2021 n’échappe pas à la règle avec + 8,1 % pour les maisons (3 511 € le m2 en moyenne) et + 7,2 % pour les appartements (4 672€ le m2). Le réseau Century 21 constate tout de même des hausses contrastées selon les départements. L’augmentation la plus forte est ainsi observée dans les Yvelines pour les maisons (+ 12,1 %) et en Essonne pour les appartements (+ 12,2 %). A l’inverse, la hausse la plus modérée est observée en Seine-Saint-Denis, qui avait connu des augmentations de prix quasi ininterrompues depuis 2016, tant pour les maisons (+ 4 %) que pour les appartements (+ 0,5 %).

Quelles perspectives pour 2022 ?

« Le niveau atteint par les prix commence à désolvabiliser les ménages aux revenus les plus faibles et les catégories les plus jeunes. Ils n’ont plus d’autres choix, pour continuer à acheter, que de diminuer les surfaces acquises ou de s’éloigner des zones urbaines », souligne Laurent Vimont. Si le marché immobilier de l’ancien devrait demeurer porteur tant que les taux d’intérêt resteront bas, le président de Century 21 alerte sur les investisseurs. « Représentant actuellement 30,2 % des transactions en France, ils risquent de se détourner du marché compte-tenu des nouvelles dispositions liées au DPE », explique-t-il. L’interdiction de louer, dès 2025, les biens considérés comme très énergivores risque en effet d’écarter les investisseurs et d’entraîner une pénurie de logements à louer sur le marché dont les premières victimes seront les locataires les plus modestes.

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