Pour ses 10 ans, Arthurimmo.com débute son développement international. Interview de Sébastien Brisé, directeur général adjoint.
JDA : Comment le réseau Arthurimmo.com évolue-t-il ?
Sébastien Brisé : Le réseau dépasse désormais le cap des 1 000 collaborateurs en comptant les adhérents, les commerciaux, le personnel du siège… Il dénombrera bientôt 300 implantations en France. Nos agences immobilières ne maillent pas encore tout le territoire français. Mais notre objectif n’est pas d’en ouvrir coûte que coûte. Nous raisonnons plutôt en fonction des opportunités et de l’intérêt du marché immobilier local. Au-delà de 450 agences, nous fermerons l’accès à notre réseau en France. La seule option pour nous rejoindre sera alors d’acheter une agence existante. Cette stratégie assurera à nos licenciés d’avoir une zone de chalandise suffisamment vaste pour permettre de belles rentabilités.
JDA : Qu’est-ce qui, selon vous, attire les futurs licenciés ?
S. B. : Ce qui les attire, c’est notre positionnement de licence de marque, qui constitue une alternative à la franchise traditionnelle et aux réseaux de mandataires. Pour nous rejoindre, il n’y a ni droit d’entrée ni royaltie à verser. Ce qui ne nous empêche pas d’être sélectifs sur les professionnels qui veulent s’adosser à notre réseau. Ces derniers apprécient également la possibilité d’acquérir une double compétence en tant qu’agent immobilier et expert immobilier. Enfin, notre réseau laisse beaucoup d’indépendance à ses licenciés, que nous considérons comme des chefs d’entreprises à part entière. Cela signifie que notre approche est assez consultative avec eux et toujours bienveillante. Nous proposons des services et des solutions digitales qu’ils sont libres de consommer ou non. Nous avons par exemple lancé un système de parrainage de biens en ligne, qui connaît un succès grandissant et qui est accessible sans cotisation supplémentaire.
JDA : Comment avez-vous soutenu vos agences pendant la crise sanitaire ?
S. B. : Certaines de nos agences se sont retrouvées en difficulté à cause de la crise et nous les avons soutenues financièrement, via une procédure interne bien déterminée. En plus d’investir dans une campagne TV sur TF1 afin de booster leur notoriété juste avant la sortie du 2e confinement, nous leur avons proposé des prises en charges forfaitaires totales ou partielles qui comprenaient, par exemple, des packs d’annonces pour diffuser leurs biens sur les portails. Heureusement, le marché immobilier s’est plutôt bien porté pendant la crise. Après beaucoup d’attentisme lors du premier confinement, les acheteurs se sont montrés actifs. Nous avons toutefois dû affronter une
pénurie de biens, liée à l’interruption des projets de déménagement de bon nombre de propriétaires.
JDA : Quels projets souhaitez-vous mener ces prochains mois ?
S. B. : D’ici 2022, nous aimerions implanter le réseau en Suisse et en Belgique dans la mesure où leurs marchés immobiliers ressemblent beaucoup au nôtre. Pour l’instant, nous visons uniquement des pays francophones car nous ne sommes pas prêts à aller en Espagne ou au Portugal, par exemple. L’un de nos projets est également de développer notre offre « Prestige by Arthurimmo.com », suite à une demande forte de la part de nos adhérents qui souhaitent mieux répondre aux attentes de leurs clients CSP++. Nous visons l’ouverture de 30 agences spécialisées dans le luxe, notamment à Paris, Chambéry, Fontainebleau, Montpellier… Certaines sont déjà ouvertes et d’autres ouvriront en fin d’année.