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Les relations se compliquent entre les courtiers et les banques !

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Alors que le marché du crédit immobilier est florissant, rien ne va plus entre les banques et les courtiers ! Les banques semblent vouloir « sortir du jeu » les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) pour restaurer leurs marges, bien entamées avec la baisse des taux ! Explications …

photo : AdobeStock_159259974

Pour obtenir un prêt immobilier, près d’un français sur deux passe aujourd’hui par un courtier en crédit : une solution simple qui lui permet d’économiser temps et argent ! Ce chiffre grimpe même à deux sur trois en région parisienne. Et le rôle des courtiers en immobilier est désormais tellement bien intégré dans le processus d’achat d’un bien immobilier que leur part devrait normalement approcher les 50% sur le marché à l’horizon 2022. Mais les choses en seront peut-être autrement ? Et si les banques ne l’entendaient pas de cette oreille ?

Les banques déclarent la guerre aux courtiers

Alors que les taux d’intérêt sont au plus bas et qu’elles sont confrontées à un poids réglementaire et financier de plus en plus lourd, les banques cherchent aujourd’hui à restaurer leurs marges. Comment ? En limitant le rôle des courtiers ! En supprimant donc cet intermédiaire qui perçoit une commission de 1% environ sur chaque dossier qu’il apporte ! Récemment, certaines ont fait officiellement le choix de refuser de nouveaux clients obtenus par l’intermédiaire des courtiers. Un message clair adressé aux courtiers…

Défendre la liberté de choix du consommateur

Face à cette attitude qui ne va pas dans le sens du consommateur,  les associations représentatives de l’intermédiation bancaire se sont réunies pour faire entendre leur voix dans le but de défendre la concurrence et la liberté de choix des emprunteurs. L’AFIB, l‘ANACOFI IOBSP, la CNCEF Crédit, la CNCGP, La Compagnie IOBSP viennent en effet de publier une tribune commune pour agir collectivement auprès de toutes les instances et demander le respect de leur statut et de la loi. 

Car ce qui est en jeu est ni plus ni moins que la capacité pour les emprunteurs d’avoir accès à la totalité de l’offre du marché et de pouvoir faire jouer la concurrence, en crédit et en assurance du crédit. En cherchant à exclure les courtiers par lesquels passent aujourd’hui 40% de la production de crédit, c’est la liberté de choix des consommateurs qui est menacée. Plus de 10 000 professionnels, sur le terrain, guident et accompagnent ainsi les clients dans le maquis des offres.

Le HCSF appelle à prévenir une dynamique excessive de l’endettement des ménages

Dès 2020, les ménages pourraient avoir plus de mal à obtenir un crédit immobilier. Cette guerre intervient dans un contexte déjà plus compliqué : le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) réuni pour sa vingt-troisième séance, sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, recommande aux banques une prudence accrue dans l’octroi de prêt. Il appelle en effet les banques à prévenir une dynamique excessive de l’endettement des ménages, estimant que les risques pour la stabilité financière tendent plutôt à s’accentuer à partir d’un niveau déjà élevé. Concrètement, le HSCF préconise de limiter la durée des prêts à 25 ans au maximum et les mensualité de remboursement à un tiers de revenus. Il devrait adopter très prochainement une recommandation à cet effet. Evidemment, les courtiers en crédit ne l’entendent pas non plus de cette oreille…

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Vos réactions
  • Par moncourtiercredits, il y a 4 années

    Avec ce confinement j’ai bien peur que les conditions se durcissent encore. Pour le moment j’ai toujours des accords du moment que les conditions d’endettement et reste à vivre sont correctes .
    https://moncourtiercredits.com/

  • Par leconomizeur, il y a 4 années

    Bonjour, en cette fin septembre je dirai que la situation se dégrade encore.
    Les recommandations des autorités sont toujours aussi strics :
    – respect des 33% d’endettement
    – eviter les sauts de charges-
    – 25 ans maximum
    – de plus en plus d’apport demandé
    , seul 15% de dossiers peuvent dérogés a cette règle de 33% .
    deux banques sont en grandes difficulté pour preter des fonds il suffit de regarder l’actualité
    , les banques veulent parfois l’intégralité des frais de notaire plus 10 % du projet en apport! Sans oublier les refus liés au taux d’usure!

  • Par leconomizeur, il y a 4 années

    Bonjour,
    j’ai constaté encore un durcissement sur ces dernières semaines.
    certaines banques demandent l’intégralité des frais + 10% du projet en apport..
    Les revenus des assistantes maternelles sont difficilement pris en comptes, une plus grande sensibilité au saut de charges..
    Bref pour vous donner toutes vos chances, il faut vraiment envoyer le dossier sur plusieurs banques (voir toutes) et bien préparer votre achat.
    Si besoin, http://www.leconomizeur.com

  • Par joly, il y a 5 années

    Les courtiers travaillent aussi souvent hors convention bancaires, uniquement grace au honoraires clients.
    Donc même si les banques rechignent à payer les courtiers, il restera la possibilité aux courtier d’augmenter leur honoraires et a priori les clients seraient prêt à payer un peu plus.

  • Par joly, il y a 5 années

    bonjour, si les gens font appel aux courtiers c’est simplement parce-que les banques leur on laisser une place, la différence de taux entre deux organismes bancaire pouvant être très étonnante, je ne crois pas que le métier disparaisse de si tôt .
    Quant à l’endettement de 33% , il ne veut pas dire grand, il prendre en compte le comportement bancaire et le reste à vivre après crédits

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