Selon la dernière étude de l’Observatoire Logic-Immo du Moral Immobilier, l’avenir reste placé sous le signe de la surchauffe concernant les prix de l’immobilier en Ile-de-France.
Véritable prise de pouls du moral des acquéreurs franciliens en ce début d’année, l’étude montre que les franciliens perçoivent très clairement la tension du marché sur leur zone de recherche et pensent que les prix vont encore augmenter dans les prochains mois.
Selon les acheteurs franciliens, les prix immobiliers vont encore augmenter
D’après le dernier Observatoire Logic-Immo du Moral Immobilier près de 4 acheteurs franciliens sur 10 recherchent un bien immobilier au delà de 400 K€. Un budget significatif qu’ils ajustent face à l’offre locale.
Côté prix, 40% des acheteurs en Ile-de-France pensent que les prix vont augmenter dans les 6 prochains mois. Pour ce qui concerne leur vision sur l’offre, près de 3 futurs acquéreurs franciliens sur 4 (76%) craignent l’absence de biens correspondant à leurs attentes.
« En ce début d’année, 56% des porteurs de projet franciliens pensent que le process d’achat immobilier est difficile. De même, 29% pensent que les biens qui les intéressent partent trop vite. La tension immobilière est palpable sur le moral des acquéreurs en Ile-de-France » souligne Mathilde Voegtlé, Responsable études chez Logic-Immo.
Profil de l’acquéreur francilien : CSP+ en quête d’un appartement plus adapté
Dans ce contexte, le profil de l’acquéreur francilien se démarque clairement par rapport à l’ensemble des futurs acquéreurs :
Davantage CSP+ (64% vs 49% pour l’ensemble des acquéreurs),
Leur âge médian se situe entre 35-49 ans (47% vs 36%),
39% ont un budget de 400 K€ ou plus (vs 17% pour l’ensemble des acquéreurs) pour acheter majoritairement un appartement (52% vs 42%)
Leur achat est tout particulièrement motivé par la volonté de trouver un logement plus adapté ou de changer d’environnement (39% vs 34%).
Compte tenu des enjeux liés à leur projet, 49% des acheteurs en Ile-de-France se disent très attentifs à l’environnement du bien. Soit, 10 points de plus que les acquéreurs partout ailleurs dans l’hexagone (39%).