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L’immobilier mal – aimé par Monsieur Macron !

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Le débat sur la fiscalité de l’immobilier vient d’être relancé, dans le cadre du Grand Débat National, par le Président de la République qui avance la piste de son alourdissement sur les plus-values issues de la revente de certains logements. Norbert Fanchon, Président du Directoire du Groupe Gambetta réagit à cette annonce.

photo : Norbert Fanchon

Cette déclaration confirme la méfiance du Président de la République à l’égard du secteur de l’immobilier, il semble persuadé que le logement ne crée ni emploi ni richesse et n’est qu’une affaire de rente. Depuis le début de son quinquennat, il n’a eu de cesse de matraquer le secteur : Réduction de loyer de solidarité pour les HLM, fin de l’APL accession, disparition programmée du PTZ en zones B2 et C (soit 93% du territoire) …

Or, le constat est clair : les mises en chantier sont en chute libre, tant dans le secteur HLM que dans le privé ; la primo-accession est en baisse, dans le neuf comme dans l’existant, tout comme les travaux de rénovation et de mise aux normes énergétiques. La fiscalité, troublée par la fin de la taxe d’habitation et ses conséquences pour les collectivités locales, est plus illisible que jamais.

Il est certes cohérent que la plus-value immobilière soit mieux taxée car les collectivités locales génèrent l’essentiel de la plus-value : en définissant les droits du sol et grâce à l’investissement dans les infrastructures (transports, écoles, services, loisirs).

Le rôle de l’Etat est plus secondaire. Pour reprendre l’exemple de Bordeaux cité par le Président de la République, la mise en place de la ligne TGV Bordeaux – Paris n’est qu’un grain de sable comparé à l’énorme effort d’investissement et au travail remarquable réalisé par les collectivités locales depuis maintenant de nombreuses années.

Si la plus-value immobilière doit être taxée, cela doit donc se faire au bénéfice des collectivités locales qui ont investi massivement et non à celui de l’État comme le suggère le Président de la République.

En évoquant le sujet de la fiscalité immobilière, Emmanuel Macron n’a pas choisi le bon cheval de bataille. Le véritable enjeu est celui de la réforme et de la refonte de la taxe foncière et des valeurs locatives (qui datent pour la plupart de 1971).

Taxer les plus-values, il aurait fallu le faire avant ou à la place du reste.

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Vos réactions
  • Par P. Goudange, il y a 6 années

    Mieux vaut avoir des actions en bourse à New-York ou Hong Kong puisque aujourd’hui, elles n’entrent plus dans l’assiette ISF. Par pur dogmatisme idéologique, notre Président souhaitant favoriser les entreprises au détriment du patrimoine foncier. Pourtant, dans cet exemple précis, cela revient à favoriser des capitaux qui sortent de France et qui font travailler des entreprises le plus souvent non basées en France. Alors qu’a contrario, l’immobilier est pourvoyeur de centaines de milliers d’emplois sur le territoire national, comprenne qui pourra!

    Par ailleurs, des millions de retraités ont acheté de la pierre afin d’arrondir leurs pensions et leurs fins de mois au travers d’investissement locatifs. Cela représente souvent les économies de toute une vie. De quel droit ces gens là devraient-ils à présent vendre ce patrimoine pour le placer en bourse, ceci au risque qu’il parte en fumée du jour au lendemain?

    De telles mesures sont inégalitaires, injustes, et ne servent qu’à servir des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt commun.

    Au lieu d’inventer un nouvel impôt chaque jour alors que la France est déjà le pays le plus taxé (particuliers et entreprises confondus), il serait grand temps de mettre en place un plan ambitieux d’économie et de développement économique visant à retrouver la prospérité.

  • Par DRION, il y a 6 années

    Les gouvernements actuels et précédent sont des voleurs ils s’en prennent aux propriétaires car ils tapent là où il y a un peu d’argent après avoir ruiné les Français avec le changement de monnaie en Euros ils ne savent plus à qui taxer. Les infrastructures et toutes les améliorations ont déja été épurées avec les taxes d’habitation et foncières précédentes alors si un propriétaire fait une plus value il a déja payé sa part on a pas à prétexter que c’est grace au eux et qu’il doit être à nouveau taxé si on que l’on nous rende les fonciers que l’on a payé depuis plus de 30 ans. Quand vont ils arrêter ?

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