Matignon propose d’augmenter les frais de notaire afin de permettre aux départements de financer les prestations sociales. Bercy s’y oppose. A suivre…
Encore une fois, c’est la discorde au sein de l’équipe gouvernementale ! Après la cacophonie sur la rénovation énergétique, différents sons de cloche se font, cette fois, entendre sur la hausse envisagée des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), ces taxes que les acheteurs doivent régler lors d’une transaction immobilière et qui tombent dans la poche des collectivités locales et de l’Etat.
Matignon, par l’intermédiaire d’Edouard Philippe, a en effet proposé un déplafonnement des droits de mutation, plus communément appelés frais de notaire. Les départements qui le souhaitent pourraient ainsi faire passer le taux départemental des DMTO, plafonné à 4,5 % depuis la précédente hausse en 2014, à 4,7 % en 2019. Ce qui leur permettrait de financer la hausse de leurs dépenses sociales.
Evidemment, l’Assemblée des Départements de France (ADF) a reçu cette nouvelle favorablement et l’a fait savoir dans un communiqué: «Les départements ont accueilli avec intérêt l’offre d’un déplafonnement des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) qui permettrait de dégager de nouvelles recettes et d’abonder les ressources des départements les plus démunis.»
La dernière hausse datait de 2014
A cette date, le plafond de la part départementale était passé de 3,8% à 4,5% du prix d’achat (dont 2,37% perçus par l’Etat). Chaque année, cet impôt rapporte plus de 11,5 milliards d’euros. Avec cette hausse, les départements pourraient récupérer encore près de 500 millions d’euros. Actuellement, il leur manque près de 600 millions d’euros pour financer le RSA, l’aide aux personnes handicapées ou l’aide aux personnes âgées (APA).
Néanmoins, Bercy s’oppose à cette proposition qui pourrait représenter un frein à la mobilité des salariés. Les frais de notaire, jugés déjà élevés par les particuliers, les dissuadent régulièrement de déménager, même lorsqu’il y a un poste à la clé. A noter également qu’un rapport du préfet Dominique Bur et du député LREM Alain Richard, remis début mai au gouvernement, sur la fiscalité locale va à l’encontre de cette hypothèse puisqu’il met en garde contre l’augmentation des droits de mutation qui pourrait avoir un impact négatif sur le marché immobilier.
Sans compter qu’Emmanuel Macron, clame haut et fort, depuis un an, sa volonté de ne pas augmenter les impôts…
Attention, je vous rappelle que la majorité des frais de notaire sont dédiés à l’état et non pas au notaire, voici le détail avec les pourcentages https://www.les-frais-de-notaire.fr/ @+ Pierre
Chaque augmentation qui touche les transactions immobilières est une cause de plus pour freiner le dynamisme du marché immobilier déjà bien hypotonique et incertain dans certaines régions.
C’est aussi accabler voire castrer les futurs acquereurs qui par leurs démarches d’achat d’un bien immobilier contribuent à l’activite économique puissante de l’immobilier.
Ne dit-on pas que lorsque l’immobilier va bien, tout va bien surtout le moral des français attachés à cette culture de la pierre.
Alourdir une fois de plus les frais de mutation est en une erreur magistrale qui signe une politique de succion acharnée qui ne peut que conduire au découragement et au sentiment d’usure pour celui qui ose entreprendre…
À ce train là, nous allons faire des français, des passagers clandestins qui ne souhaiterons plus investir pour s’enraciner dans leur propre pays de peur d’être au fil des besoins de l’état, les pourvoyeurs de fonds dont la responsabilité ne leur revient pas!
C’est une erreur fatale que Matignon et Macron feront subir aux particuliers qui verront leur projets familiaux brisé pour résumer : c’est une attaque qui vise à fragiliser et les plus démunis et non pas le contraire.
Y/SOUAHLIA
NICEA PROMENADE
Par Pierre, il y a 6 années
Attention, je vous rappelle que la majorité des frais de notaire sont dédiés à l’état et non pas au notaire, voici le détail avec les pourcentages https://www.les-frais-de-notaire.fr/ @+ Pierre
Par Fleur de Lyd, il y a 6 années
Chaque augmentation qui touche les transactions immobilières est une cause de plus pour freiner le dynamisme du marché immobilier déjà bien hypotonique et incertain dans certaines régions.
C’est aussi accabler voire castrer les futurs acquereurs qui par leurs démarches d’achat d’un bien immobilier contribuent à l’activite économique puissante de l’immobilier.
Ne dit-on pas que lorsque l’immobilier va bien, tout va bien surtout le moral des français attachés à cette culture de la pierre.
Alourdir une fois de plus les frais de mutation est en une erreur magistrale qui signe une politique de succion acharnée qui ne peut que conduire au découragement et au sentiment d’usure pour celui qui ose entreprendre…
À ce train là, nous allons faire des français, des passagers clandestins qui ne souhaiterons plus investir pour s’enraciner dans leur propre pays de peur d’être au fil des besoins de l’état, les pourvoyeurs de fonds dont la responsabilité ne leur revient pas!
Par Souahlia, il y a 6 années
C’est une erreur fatale que Matignon et Macron feront subir aux particuliers qui verront leur projets familiaux brisé pour résumer : c’est une attaque qui vise à fragiliser et les plus démunis et non pas le contraire.
Y/SOUAHLIA
NICEA PROMENADE