Après Paris, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Nantes, Nice et Lyon, La FNAIM et Patrice de Moncan chiffrent la valeur immobilière de la France dans leur nouveau livre « Que vaut la France ? »
La FNAIM et Patrice de Moncan, écrivain, économiste, se livrent à un exercice sans précédent : chiffrer la valeur de plusieurs grandes villes de France. Après Paris, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Nantes, Nice et Lyon, cette auscultation immobilière est retranscrite en un seul et unique format : « Que Vaut la France ? ». L’auteur et les agents immobiliers FNAIM, après avoir fait la somme des logements, des bureaux, entrepôts et des commerces des villes étudiées sont arrivés au chiffre de 1 033 milliards d’euros.
Ils y sont parvenus en analysant les villes sélectionnées à partir des transactions récemment réalisées dans tous les quartiers des communes précitées. Ils ont établi la valeur de :
809 milliards d’euros pour l’habitation
166 milliards d’euros pour les bureaux
57 milliards d’euros pour les commerces et les boutiques
Aussi, pour chaque ville, les auteurs de l’enquête se sont livrés au calcul audacieux de convertir les joyaux architecturaux en réserves foncières. À cette aune, combien vaudrait l’aéroport international de Nice, si à sa place étaient construits des F4 de bon standing ? 25 milliards d’euros ! De même, le Château des Ducs de Bretagne à Nantes pourrait procurer 240 millions. Quant au célèbre Parc Borély à Marseille, son estimation est portée à 6,4 milliards d’euros. En additionnant les monuments et lieux emblématiques, la France serait réévaluée de nombreux milliards d’euros supplémentaires. Mais bien évidemment, il ne s‘agit là que d’une construction intellectuelle.
« Que vaut la France ? » la pièce maîtresse de la collection
« Dans toutes nos belles villes, l’organisation sociale a façonné les quartiers, selon que les activités relevaient davantage de l’autorité du clergé, de l’aristocratie ou de la bourgeoisie, grande, moyenne ou petite, explique Jean-François Buet, ancien Président de la FNAIM. Cette répartition des influences continue d’avoir des répercussions sur l’urbanisme des centres ville. Ces derniers ont-ils une vocation touristique ou administrative, économique ou muséale ? Selon la priorité affichée, les valeurs du mètre carré varient considérablement. Dès lors, que vaut telle ou telle ville ? C’est la réponse qu’a voulu connaître la FNAIM. L’information est d’importance. Il s’agit assurément d’une grande première. Marseille vaut-elle plus ou moins que Lyon? Nantes est-elle plus ou moins riche que Bordeaux ? Jamais auparavant, cette information n’avait été proposée au public. Après Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Nantes, Nice et Lyon, « Que vaut la France ? » vous est présenté, avec beaucoup d’émotion et de fierté, telle la pièce maîtresse d’une collection finalement achevée ».
40 ans de recherche pour évaluer la France
« Que vaut la France ? » est le fruit de près de 40 ans de recherches, de recensements, de statistiques et d’analyses sur la propriété immobilière et de son évolution en France urbaine de 1789 à nos jours (…), précise Patrice de Moncan, Auteur de la collection « Que vaut ». C’est l’ensemble de ce travail que je livre aujourd’hui grâce au soutien de la FNAIM que je remercie. Avec l’espoir que cet ouvrage sera un outil précieux. L’histoire de la propriété constitue la plus grosse partie du livre (qui est une analyse unique), ainsi que l’explication des sources de l’Observatoire de la propriété. Sans l’exceptionnelle autorisation de recenser la propriété, cette étude et les précédentes auraient été impossibles. C’est la base même de l’évaluation de la propriété des villes. C’est elle qui rend crédibles et exceptionnels les chiffres de la valeur des villes ».
« Que vaut la France ?, Histoire et analyse de la propriété immobilière », éditions du Mécène, 208 pages