Sylvain de Munter, directeur exécutif France de Keller Williams, était l’invité du Business Networking FIABCI de septembre, au Fouquet’s Paris. Ce qu’il faut en retenir.
Sylvain de Munter a répondu présent à l’invitation de Léo Attias, président de FIABCI France, pour expliquer devant un auditoire d’une soixantaine de professionnels » la force d’un réseau à l’international« .
Dans une ambiance feutrée et conviviale, le président de FIABCI France a présenté son réseau présent en France depuis un peu plus d’un an, et sa vision du business à l’international.
« L’international n’est pas une problématique, il est ancré dans notre culture », explique d’emblée Sylvain de Munter, directeur exécutif de Keller Williams France lors de sa présentation à la FIABCI. « Le réseau Keller Williams est implanté dans 32 pays, et aujourd’hui nos agents, dès leur formation sont sensibilisés au travail à l’international ». Installé en France depuis 2016, mais fort de plus de 150 000 agents à travers le monde, Keller Williams est une franchise immobilière internationale, à mi chemin entre le réseau de mandataire et l’agence immobilière traditionnelle, et très axée sur les nouvelles technologies et la formation. L’enseigne se développe sous forme de market-center . On en dénombre quatre actuellement en France pour le moment, mais une dizaine vont ouvrir leurs portes d’ici l’année prochaine. « Les valeurs de Keller Williams ? L’intégrité, la famille , business », précise Sylvain de Munter.
Ouvrir son regard à d’autres horizons
« On a une culture du partage à l’international, une vision qui est très éloignée et qui sort de nos frontières » détaille Sylvain de Munter. Keller Williams est né aux Etats-Unis en 1983, et a grandi, s’est étoffé là-bas. Une inspiration qui compte aujourd’hui dans l’activité de l’entreprise, et dans la perception de l’étranger. « La culture du savoir-faire à travers le monde, c’est notre ADN », précise le directeur exécutif. Et cette vision, il faut qu’elle devienne l’affaire de tous les agents immobilier. « Regardez tous les français qui s’expatrient à l’étranger, il faut construire des ponts » explique-t-il. Pas de frontières non plus à l’intérieur même du métier : « il ne faut pas faire un choix entre un acheteur et un vendeur, mais il faut vraiment concilier les deux, parce que les deux sont là pour vous juger et sont là pour vous apporter votre notoriété ».
Ne pas appréhender les autres agents immobiliers comme des concurrents, mais plutôt comme des opportunités de business
« Rencontrez, passez la porte des autres agences immobilières, ne voyez pas les autres agents comme des concurrents, mais comme des opportunités de faire des affaires avec eux » , martèle Sylvain de Munter. « Il faut accepter de partager, se rapprocher d’autres professionnels qui ont la même volonté que vous, et se former sur l’immobilier dans les autres pays. Il est essentiel aussi d’apprendre à travailler sur réseaux sociaux. »
Un vrai challenge se pose pour les agents immobilier français. Sylvain de Munter en a conscience, mais pour lui s’il y a une chose à faire pour s’adapter, c’est « se former sur comment marche l’immobilier dans les autres pays, il faut accepter d’apprendre, de lire, de se renseigner ». Et évidemment, apprendre grâce à des institutions comme la FIABCI qui permettent de regrouper les agents immobilier ayant les mêmes ambitions,.
« Je pense que les professionnels doivent être sensibilisés à l’international, de plus en plus, il est impossible de ne pas tenir compte de cette mondialisation », analyse Dominique Lemiale, de l’agence RG LEMIALE située à Maisons-Laffitte, dans les Yvelines.
Une vision partagée par Xavier Boyadjian, administrateur de L’ADRESSE à Chaville, dans les Hauts-de-Seine, » aujourd’hui on aimerait beaucoup se tourner vers l’étranger, l’Amérique du Nord par exemple » explique-t-il. Il ajoute : » on a envie de voir quels sont les secteurs d’activité là-bas, et être présents pour ces secteurs ».
Un vrai challenge se pose pour les agents immobilier français. Sylvain de Munter en a conscience, mais pour lui s’il y a une chose à faire pour s’adapter, c’est « se former sur comment marche l’immobilier dans les autres pays, il faut accepter d’apprendre, de lire, de se renseigner ». Et évidemment, apprendre grâce à des institutions comme la FIABCI qui permettent de regrouper les agents immobilier ayant les mêmes ambitions.
Quels conseils pour se lancer à l’international ?
C’était comment ce Business Networking FIABCI Dominique Lemiale ?
Qu’avez-vous retenu de l’intervention de Sylvain de Munter, Xavier Boyadjian ?