Invité de Bernard Cadeau à la première édition de l’ORPI LAB, le candidat à la primaire ouverte de la droite et du centre a présenté ses propositions en matière de politique du logement.
L’immobilier, et plus largement le logement, est un levier incontournable de la relance de la croissance et de l’économie. C’est pour intégrer ce thème au débat public qu’ORPI a organisé, 10 octobre, la première édition de l’ORPI LAB.
En vue des grands enjeux de 2017, l’ORPI LAB est l’occasion pour les candidats à la présidentielle de présenter leur vision de la politique du logement et la place qu’ils lui accorderont.
Pour interagir avec ces candidats, un public composé à la fois d’experts -agents immobilier, représentants d’organisations, d’institutions, d’associations et de fédérations, syndicats du secteur- et d’un panel de Français, propriétaires et locataires, sélectionnés par l’Institut Opinion Way.
Nicolas Sarkozy a inauguré le concept ORPI Lab lors d’un échange animé par Bernard Cadeau, Président du Réseau ORPI, et Stéphane Moquet, Délégué Général. « Aujourd’hui, nous attendons de la classe politique de la stabilité dans notre domaine, il faut une logique économique globale », Bernard Cadeau, Président d’ORPI.
Nicolas Sarkozy veut une aide à l’apport
Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre, a été interrogé par le public sur différentes thématiques : l’accession à la propriété, le logement social, le mal logement, l’encadrement des loyers, la taxation des plus-values, la solvabilité…
Nicolas Sarkozy a évoqué la production de plus de logements, la suppression des droits de succession jusqu’à 400 000€, et, plus largement, la simplification de dispositifs fiscaux voués à faciliter les investissements dans la pierre.
Il a également présenté une mesure phare pour réguler en profondeur le marché du logement en France. Que prévoit le dispositif ? Pour faciliter la primo-accession des classes moyennes, l’Etat garantira aux primo-accédants auprès des banques un prêt à hauteur de 10% du montant total d’achat, sous conditions de ressources et d’un prix maximum d’achat. Le but : pallier le manque d’apport personnel et inciter les banques à octroyer davantage de prêts.
Pour clore cet échange, Nicolas Sarkozy a rappelé sa profonde conviction sur la valeur de l’investissement immobilier : « l’investissement le plus sûr, c’est l’investissement dans l’immobilier. L’avantage de l’immobilier, c’est qu’il y aura toujours de la demande et, en plus, cela oblige à épargner en remboursant chaque mois des mensualités à sa banque plutôt qu’en payant un loyer. »