Beaucoup de Français souhaitent investir à l’étranger, mais ils n’ont pas forcément en face d’eux des professionnels informés et prêts à les accompagner pour leur investissement.
JDA : Quels sont les pays qui attirent les Français aujourd’hui ?
Léo Attias : De Miami à l’île Maurice en passant par le Maroc, beaucoup de lieux font rêver les Français. Deux pays sortent toutefois du lot : l’Espagne et le Portugal ! Ces destinations offrent des prix très attractifs pour une résidence secondaire ou pour prendre sa retraite dans d’excellentes conditions – notamment fiscales au Portugal. Avec 150 000 à 500 000 euros, il est possible d’y acquérir 80 à 100 mètres carrés, tout en bénéficiant sur place d’une qualité de vie imbattable. On estime aujourd’hui à 300 000 le nombre de propriétaires en Espagne, dont 40 000 à Barcelone. Ce sont de vrais marchés qui peuvent être travaillés en tant que tels par les agents immobiliers français…
JDA : Pour l’instant, ces marchés échappent totalement aux agents immobiliers français ?
L. A. : Oui ! En général, les acquéreurs prennent leur voiture et sillonnent les routes au petit bonheur la chance… Souvent ils traitent de particulier à particulier. Et ne sont pas à l’abri de déceptions sur des marchés moins réglementés et moins structurés qu’en France.
JDA : Que faire ?
L. A. : Pragmatiques et efficaces, nous mettons tout en oeuvre pour permettre à nos professionnels de rayonner à l’international, et à leurs clients de concrétiser leurs projets dans les meilleures conditions. Nous apportons des informations précieuses sur les marchés immobiliers mondiaux. Nous mettons en place les outils ad hoc, nous mettons les professionnels en relation… En un clic, nos adhérents peuvent contacter les meilleurs correspondants mondiaux et réaliser une transaction en inter-cabinet. Même si cela ne se traduit que par quelques ventes par an, cela permet de développer son chiffre d’affaires. Ce serait dommage de passer à côté !
JDA : Tout le monde peut-il se positionner à l’étranger ?
L. A. : Avant de se lancer à l’international, il est indispensable d’être considéré comme un acteur incontournable sur son secteur et gagner la confiance de ses clients. Car il ne faut pas oublier que les correspondants étrangers peuvent aussi adresser des acquéreurs. Par ailleurs, il ne faut pas être pressé. Nouer des relations, tisser un réseau solide et de qualité est une affaire de longue haleine qui peut prendre du temps.
JDA : Combien coûte l’adhésion à la Fiabci ?
L. A. : Il faut compter 500 euros par an pour une agence immobilière adhérente à la Fnaim, au SNPI ou à l’Unis et 750 euros pour des non-affiliés. Cette cotisation donne notamment accès aux business networking qui se tiennent chaque mois à Paris, Marseille, Nice ou Toulouse, ainsi qu’à une inscription dans le Directory international. Les membres bénéficient également d’un accompagnement pour se faire présenter des partenaires hors de nos frontières. Enfin, nous informons nos adhérents sur les statistiques immobilières partout où ils nous le demandent.