HomePad, l’application qui permet de réaliser des états des lieux numériques sur iPad ou Androïd, s’étoffe de nouvelles fonctionnalités. Aujourd’hui, elle s’ouvre à l’inventaire du mobilier, la synthèse des charges ou encore celle des travaux… Guillaume Charpentier, son directeur marketing revient sur les atouts de l’appli pour les professionnels de l’immobilier.
JDA : Qu’est-ce que homePad?
Guillaume Charpentier : homePad s’adresse à tous les professionnels qui ont la charge d’établir les états des lieux, que ce soient les agences immobilières, les administrateurs de biens, les foncières privées ou publiques qui gèrent des parcs d’immeubles, les offices HLM, les résidences étudiantes… L’état des lieux est réalisé sur tablette, puis numérisé, signé et envoyé en format PDF par mail au locataire. homePad est une application d’origine suisse et commercialisée en France depuis deux ans et demi par une filiale du groupe SeLoger.com. Aujourd’hui, 130 000 états des lieux sont réalisés chaque année avec notre application.
JDA : Comment ça marche?
G. C. : Il suffit de télécharger l’application. Elle est gratuite. Toutefois, ensuite, les agences payent à l’acte. Elles souscrivent un forfait pour 50, 100, 150… états des lieux par an et versent un abonnement mensuel. Selon le volume, le tarif de l’acte varie, de 3 à 5 euros. Tout est compris dans le prix : la prise en main au démarrage, la formation, la hotline, les mises à jour de l’application et le cloud pour la sauvegarde et le stockage des données.
JDA : Quels sont les avantages pour l’utilisateur?
G. C. : Faire un état des lieux est très chronophage. Cela nécessite de rassembler beaucoup d’éléments. L’application permet un gain de temps incroyable puisque toutes les informations collectées sont archivées. Plus besoin de repartir à zéro à chaque fois. homePad permet un vrai suivi dans le temps sur chaque logement. Pour un état des lieux de sortie, le gain de temps est de plus de 70 %. Autre plus, l’état des lieux peut être illustré de photos (jusqu’à 250 par rapport). En effet, la moindre dégradation peut faire l’objet d’un visuel qui sera ajouté au dossier. C’est très simple d’utilisation et, évidemment, les photos sont toutes archivées. Résultat, on a pu constater que l’utilisation d’une tablette et de l’application engendrait une baisse des contentieux. Autre élément à noter : la tablette valorise la personne qui fait le constat et, elle même, retrouve du plaisir à faire ce type d’acte !
JDA : L’application évolue-t-elle régulièrement?
G. C. : Oui, de nouvelles options, elles aussi destinées à faire gagner du temps à l’agence, voient le jour. L’inventaire du mobilier pour les locations meublées est en place depuis le 1er novembre. La synthèse des charges permet de pointer les dégradations imputables au dépôt de garantie du locataire. Enfin, au 1er trimestre 2016, un nouveau module permettra à l’agence d’adresser au propriétaire la synthèse des travaux à faire après la sortie d’un locataire.
JDA : Satisfaits, vos clients?
G. C. : Oui, d’ailleurs, certains se sont approprié l’application, au-delà de l’usage initial. Des agences s’en servent pour sécuriser les transactions. Elles dressent un état des lieux numérique au moment de la signature du compromis de vente et s’assurent que tout est bien conforme lors de la vente définitive. Et le chiffre qui fait plaisir est celui-ci : 99 % de nos clients engagés depuis plus de deux ans sont toujours chez nous et nous recommandent.