Moment attendu par le salarié, l’entretien d’évaluation permet aussi de mieux connaître ses collaborateurs.
L’entretien annuel d’évaluation (parce qu’il est souvent effectué annuellement, mais aucune législation ne vous oblige à cette périodicité), ou improprement appelé d’appréciation, quand il existe dans les entreprises, est un moment important pour les salariés.
Redouté, mais attendu, il est l’occasion d’échanger avec son responsable, ou avec le représentant de l’employeur, pour valider sa contribution à l’activité et à la réussite de l’entreprise. Il est aussi le moment des discussions sur l’obtention d’une prime, d’un avancement ou d’une modification de ses missions. Du coup, il est vécu par les salariés comme le rendez-vous à ne pas manquer, et par l’employeur comme une appréhension des revendications ou un point de passage contraint dans l’organisation de la vie de l’entreprise. Or, dans les entreprises qui pratiquent cet exercice depuis longtemps (et parfois même en le dupliquant dans l’année), cette rencontre est un outil puissant de management qui facilite la communication interne, fidélise les collaborateurs et permet de mieux accompagner les stratégies mises en place, notamment en termes d’augmentation des compétences. Un entretien annuel, ça se prépare. Nos conseils pour faire de ce rendez-vous une réussite :
Anticiper l’entretien
Préparez ce moment, tant pour le conducteur de l’entretien que pour le collaborateur. Cela signifie que la grille qui servira de trame doit être connue des deux parties.
Définir les thèmes abordés en amont
Faites de la trame, et des échanges, un espace de dialogue constructif. Ceci nécessite une réflexion en amont sur la nature des thèmes abordés et un entraînement à la conduite de l’entretien. Oubliez les questions polémiques et les sujets exclusivement comportementaux. Soyez factuel, précis, et sachez définir des objectifs identifiables pour y faire référence.
Resté concentré sur l’évaluation
Dissociez l’entretien de la distribution des récompenses, ou des sanctions. De la sorte, vous donnerez plus de liberté au dialogue, et le salarié ne se limitera pas à ne faire des efforts que les quelques jours qui précèdent l’entretien.
Etre à l’écoute de son collaborateur
Ne pas hésiter à provoquer les suggestions et accepter les critiques, parfois maladroites mais souvent constructives, des collaborateurs. La bonne maîtrise de ce type de rencontre peut vous amener à faire un entretien partagé avec un « 180 degrés », c’est-à-dire un avis du collaborateur sur son ressenti de votre management à son égard.
Bruno ROULEAU est co-fondateur et Délégué Général de la Fédération du Courtage en Crédit. Diplômé du CNAM dans le secteur bancaire, cadre durant une 20aine d’années au sein de 4 groupes bancaires. Il bascule dans le secteur de l’intermédiation bancaire en 2004, d’abord chez In&Fi Crédits qu’il rejoint peu de temps après leur création. Il en devient associé aux côtés de Pascal BEUVELET, crée avec lui l’IFIB (Institut de Formation) et l’activité de Financement Professionnel. Il y occupe aussi la fonction de Directeur des Partenariats, de l’Animation et Porte-Parole de l’enseigne. En 2010, il rejoint CAFPI au sein de la Direction Générale et du Comité Exécutif, en charge des Grands Accords, de l’Economie Sociale et de l’Organisation Interne.
Passionné par l’entrepreneuriat, il crée en 2015 son cabinet de conseil en Formation et de conseil pour accompagner les entreprises et les réseaux dans leur virage digital, notamment dans la gestion de la relation Client. Revenu dans le secteur du courtage en crédit en 2018, il retrouve d’abord In&Fi Crédits comme membre du Comité de Direction, Directeur des Partenariats et Porte-Parole, et devient parallèlement secrétaire puis Président de l’APIC, avant de passer Secrétaire Général chez La Centrale de Financement, puis Directeur de la Stratégie et de l’Innovation, et Porte-Parole chez AFR Financement, tout en étant administrateur de la CNCEF Crédits jusqu’en juillet 2024. Il est également auteur d’ouvrages sur le courtage en crédit, référent réglementaire au sein d’organismes de formation, et intervenant en Faculté des Métiers.