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Immobilier de prestige: des acquéreurs déterminés malgré les attentats

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La 5ème vague de l’étude Lux-Residence.com décrypte la perception des futurs acquéreurs ayant un projet d’achat dans l’immobilier haut de gamme en France. Ainsi, au lendemain des attentats qui ont touché Paris et plus largement la France, on note un état d’esprit en berne mais une conviction intacte dans la volonté de concrétiser prochainement leurs futurs acquisitions immobilières.

photo : Terrasse et jardin dans un htel particulier franais

« Même si le moral n’est pas au beau fixe comme il pouvait l’être en juin dernier, l’immobilier de prestige Français reste perçu comme un marché sain dont les prix baissiers n’ont pas encore atteint le seuil plancher, résume Séverine Amate, Responsable Communication et porte-parole de l’Etude Lux-Residence.com. Seul 1 acquéreur sur 2 pense que c’est le bon moment pour acheter, toutefois, l’incidence directe des attentats sur les projets d’achat est moindre face à des éléments contextuels intrinsèques au marché tels que l’évolution des prix ou les taux de change. »

1 futur acquéreur sur 2 pense que c’est le bon moment pour acheter

L’étude Lux-Residence.com dresse le constat qu’en cette fin d’année mouvementée, seuls 51% des futurs acquéreurs ayant un projet d’achat d’un bien de prestige d’ici deux ans pensent que c’est le bon moment pour acheter, soit 22 points de moins qu’en juin dernier. Après l’euphorie, ils semblent être gagnés par le doute puisqu’ils sont 23% à avouer qu’ils ne savent pas si c’est le bon moment pour concrétiser leur projet (un record depuis la création de l’étude en juin 2013). Seulement 26% expriment que ce n’est pas l’heure de passer à l’acte (une tendance en progression de 10 points mais similaire à celle de décembre 2014).

Seulement 21% des sondés estiment que les attentats ont eu un impact sur leurs intentions d’achat

Quelques jours après les attentats qui ont touché la région parisienne, le portail d’annonces immobilières Lux-Residence.com a pris le pouls des futurs acquéreurs ayant un projet d’achat dans l’immobilier haut de gamme en France. Nombre de professionnels s’inquiétaient alors des divers rendez-vous reportés, notamment à la demande de la clientèle étrangère. Pourtant, l’étude Lux-Residence.com révèle que les intentions d’achat font de la résistance et positionnent encore le marché Français de l’immobilier haut de gamme parmi les valeurs sûres sur le plan international.

« 76% des futurs acquéreurs interrogés affirment que les récents attentats n’ont aucune incidence sur leur projet d’achat. Un élément qui corrobore avec la dynamique de leur recherche immobilière puisque, en ce qui concerne l’audience de notre portail Lux-Residence.com, nous avons effectivement eu une baisse de fréquentation le lendemain des attentats mais qui n’a pas perduré. Dès le lundi 16 novembre le volume des visites et des contacts était revenu à la normale. » souligne Séverine Amate, Responsable Communication et porte-parole de l’Etude Lux-Residence.com. En effet, pour la grande majorité des sondés leur intention d’achat n’a pas été impactée par les attentats et seuls 21% évoquent une incidence sur leur projet.

Parmi les conséquences évoquées par cette minorité qui confirme un impact sur leur projet en cours, 57,1 % mentionnent un report du projet d’achat en attendant de voir comment évoluera la situation en France. Seuls 8,6 % avouent avoir modifié leur zone de recherche en se dirigeant vers un quartier qui leur semble plus sûr face à la menace terroriste. A noter que 11,4 % admettent avoir décidé d’orienter leur projet d’achat vers un autre pays que la France.

« Malgré certains doutes, les récents attentats n’ont pas modifié fondamentalement les comportements des acheteurs de l’immobilier de prestige car la France et Paris restent parmi les destinations mondiales les plus demandées, ce qui a permis au marché de rester actif avec un mois de décembre encore plus favorable que les années précédentes » souligne Laurent demeure, Président & CEo de Coldwell banker France et monaco. A noter que, parmi ceux qui ne font pas état d’un impact sur leur projet de cet événement inattendu, 38% l’expliquent par le fait que leur recherche de bien ne portait pas sur la région parisienne alors que 35% mettent en exergue que la France reste un marché opportun pour investir dans l’immobilier de prestige.

Mais si les attentats n’ont pas dissuadé les acquéreurs, quelle(s) explication(s) pour cette baisse de moral chez les investisseurs dans l’immobilier de luxe Français ?

Des acquéreurs pragmatiques et opportunistes qui pensent que les prix planchers ne sont pas encore atteints

Lors de cette nouvelle vague de l’étude, 28% des acheteurs font état d’une légère amélioration de leur situation financière personnelle (soit 5 points de plus qu’en juin 2015). toutefois, ils sont 51% à anticiper une forte dégradation du contexte économique en France (soit +25 points qu’en juin dernier) même s’ils demeurent moins pessimistes qu’en juin 2013 où ils étaient 72% à partager ce pronostic.

Côté prix, 59% des futurs acquéreurs d’immobilier de luxe anticipent une baisse (soit 16 points de plus qu’en juin 2015), au détriment de ceux qui se penchaient vers une stabilisation des prix (soit moins 14 points en 6 mois). des acquéreurs pragmatiques pour qui la correction des prix n’est pas terminée et qui espèrent de nouveaux ajustements. interrogés sur l’ampleur de la baisse des prix estimée, 12% des concernés s’attendent désormais à des décotes dépassant les 20% (un fort pourcentage, inégalé depuis juin 2013, date de lancement de l’étude).

« Les futurs acquéreurs semblent adopter une approche plus extrême de la négociation lorsqu’ils s’attendent à des baisses de 20%. Il existe de réelles opportunités en cette fin d’année, notamment pour les acquéreurs Français, car les professionnels le disent, certains ressortissants étrangers, comme les américains, ont souhaité reporter leurs déplacements à Paris suite aux attentats. Dotés de budgets supérieurs à ceux des acheteurs Français, leur absence offre une opportunité non négligeable » remarque Séverine Amate. Côté délais, 24% envisagent de concrétiser leur projet d’acquisition d’ici 3 à 6 mois (soit 14 points de plus qu’en juin dernier), preuve qu’ils sont sensibles aux occasions à saisir en cette fin d’année. Pour Laurent demeure, « ce marché spécifique reste toujours favorable aux acheteurs car des ajustements sont encore possibles sur les prix. Nous n’anticipons aucune hausse des prix à court terme. La situation ne pourra changer qu’après les élections présidentielles et législatives de 2017 », complète le Président & CEo Coldwell banker France et monaco.

Forte attractivité de la capitale et un budget en hausse

Même si 1 projet sur 2 porte sur l’achat d’une résidence principale, 29% des interrogés sont en quête d’une résidence secondaire (+4 points par rapport à juin 2015). Par ailleurs, l’investissement patrimonial affiche un retrait de 5 points et ne concerne que 23% des futurs acquéreurs interrogés, un recul qui pourrait éventuellement s’expliquer par l’annonce du plafonnement des loyers à Paris.

Pour ce qui concerne les régions ciblées, la Côte d’Azur semble souffrir de la concurrence internationale et perd de son attractivité (moins 18 points par rapport à juin dernier). dans un autre registre, le marché parisien retrouve sa dynamique et intéresse 26% des personnes interrogées (soit 11 points de plus qu’en juin dernier).

S’agissant des critères essentiels pour le choix du bien, c’est sans réelle surprise que l’environnement passe en premier devant la vue, qui figurait quant à elle en première place en juin dernier. Arrive en deuxième lieu la qualité du bâti et de l’architecture, juste devant le coup de cœur. « Avec la progression des projets en zone urbaine et notamment à Paris, et vu le contexte post attentat, l’environnement du bien prend une autre dimension sur cette 5ème vague » souligne Séverine Amate.

Côté budget, les enveloppes sont à la hausse avec 1 projet sur 5 sur la fourchette de 1,5 million d’euros à 2,5 millions d’euros (soit 5 points de plus qu’en juin dernier). « Les futurs acquéreurs sont de plus en plus sensibles au potentiel à la revente ainsi qu’aux adresses prestigieuses. Une vision patrimoniale marquée qui les contraint à revoir leur budget à la hausse » complète la porte-parole de l’étude.

Des acquéreurs affirmatifs quant à la concrétisation de leur projet

En cette fin d’année, 84% des futurs acquéreurs témoignent de leur confiance dans l’aboutissement de leurs projets, soit 8 points de moins qu’en juin. toutefois, il est intéressant de relever que, sur ce point, ils ne sont plus aussi affirmatifs qu’auparavant car seuls 34% se disent tout à fait convaincus (soit 21 points de moins que lors de la dernière enquête). Ceci est à mettre en parallèle avec leurs fortes attentes en matière de prix. La concrétisation du projet ne se fera que s’ils sont persuadés de l’acheter au meilleur prix. ©byBazikPress

 

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