Selon le courtier en crédit immobilier Vousfinancer.com, courtier en crédit immobilier, le renforcement du prêt à taux zéro devrait permettre de redonner du pouvoir d’achat aux primo-accédants et contribuer à un redémarrage du marché immobilier.
Après avoir annoncé l’élargissement du PTZ ancien à l’ensemble de la zone C, le gouvernement a finalement décidé de le rendre accessible sur l’ensemble du territoire en 2016. Une excellente nouvelle pour soutenir les primo-accédants : « Chez Vousfinancer.com, la part des primo-accédants a chuté de 20 points depuis 2011, passant de 58 % des emprunteurs à 38 % seulement en 2015. Le prêt à taux zéro tel qu’il existe aujourd’hui dans l’ancien n’a pas permis de faire revenir ce type d’emprunteurs : nous n’avons eu quasiment aucune demande de crédit avec un prêt à taux zéro en zone rurale cette année, car le dispositif actuel est à la fois trop limité géographiquement, trop compliqué et avec des montants limités en zone C » explique Sandrine Allonier, responsable des relations banques de Vousfinancer.com.
Jusqu’à 40 % du montant du bien
Si la condition de réaliser des travaux pour un montant d’au minimum 25 % de la valeur du bien dans l’ancien est maintenue, le dispositif bénéficiera à davantage de ménages, grâce au relèvement des plafonds de revenus (de 1000 à 4000 € selon les zones et la composition du foyer) et les montants accordés seront plus importants, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien.
Par exemple : actuellement, le montant du PTZ peut atteindre en zone C maximum 18 % du montant du bien (lequel est plafonné à 230 000 € pour un couple avec 3 enfants) soit au maximum 41 400 €, et en zone A, maximum 26 % du montant du bien (plafonné à 345 000 €) soit 89 700 € maximum.
Il pourrait désormais atteindre en 2016 40 % du montant du bien, soit 92 000 € en zone C pour une famille de 3 enfants et jusqu’à 138 000 € en zone A (sous réserve que le coût maximal sur lequel le PTZ est calculé soit maintenu)
Un différé de remboursement de 5 à 15 ans
Autre élément nouveau, très avantageux pour les primo-accédants : le différé de remboursement qui ira désormais de 5 à 15 ans en fonction des revenus, qui permettra aux primo-accédants de ne rembourser que le prêt amortissable les premières années. Actuellement, ce différé (de 0 à 14 ans) n’était accordé qu’à certains emprunteurs, sous conditions de revenus
Exemple pour un couple avec 35 000 € de revenus, 3 enfants, achetant un bien à 200 000 € sans apport en zone C dans l’ancien
Ainsi, durant les premières années du prêt (de 5 à 15 ans, en fonction des revenus), le couple ne remboursera que 645 € par mois (soit un taux d’endettement de 22 %) grâce à un montant supérieur de PTZ mais également au différé d’amortissement d’au moins 5 ans, au lieu de 1041,6 € avec le PTZ 2015, ce qui aurait porté leur taux d’endettement à 35 % et aurait pu compromettre leur projet.
Les dispositifs refleurissent pour relancer les rachats immobiliers. Au lieu de fournir des aides encore et encore, le mieux est de laisser plonger le marché immobilier et les primos accédant pourront acheter moins chers qu’actuellement tout simplement.
Le hic est que lorsque l’on regarde le patrimoine des députés, sénateurs et autres serviteurs de l’état, il y a beaucoup d’immobilier locatif. Donc ils ne veulent pas scier la branche sur laquelle ils sont affalés.
Mais le mouvement de ventes des papy boomers est en marche et rien ne pourra l’arrêter (surtout pas l’écoulement du temps), la baisse va accélérer.
Cette mesure est un mieux pour l’immobilier ancien. Mais il y a en France énormément de biens anciens n’ayant pas ou peu de travaux à faire car leurs propriétaires les ont bien entretenus. Que fait on de ceux là?
Les nouvelles dispositions devraient en effet apporter une bouffée d’oxygène au Marché. 2 écueils et 1 frustration néanmoins. Celle que les Pouvoirs Publics n’aient pas eco-conditionné les travaux (en pleine COP21, c’est un raté ). Et puis les risques sont de raviver la hausse des prix sur les biens, et de maintenir les plus modestes, du coup, à l’écart des transactions dans l’ancien. A quand une politique sur l’accession pour les ménages modestes et à une vraie primo – accession (rappelons qu’il suffit de ne pas être propriétaire de sa RP pendant 2 ans pour redevenir primo accédant. …) ?
Par soumagne, il y a 9 années
Les dispositifs refleurissent pour relancer les rachats immobiliers. Au lieu de fournir des aides encore et encore, le mieux est de laisser plonger le marché immobilier et les primos accédant pourront acheter moins chers qu’actuellement tout simplement.
Le hic est que lorsque l’on regarde le patrimoine des députés, sénateurs et autres serviteurs de l’état, il y a beaucoup d’immobilier locatif. Donc ils ne veulent pas scier la branche sur laquelle ils sont affalés.
Mais le mouvement de ventes des papy boomers est en marche et rien ne pourra l’arrêter (surtout pas l’écoulement du temps), la baisse va accélérer.
Par Christiane Gaudry, il y a 9 années
Cette mesure est un mieux pour l’immobilier ancien. Mais il y a en France énormément de biens anciens n’ayant pas ou peu de travaux à faire car leurs propriétaires les ont bien entretenus. Que fait on de ceux là?
Par ROULEAU, il y a 9 années
Les nouvelles dispositions devraient en effet apporter une bouffée d’oxygène au Marché. 2 écueils et 1 frustration néanmoins. Celle que les Pouvoirs Publics n’aient pas eco-conditionné les travaux (en pleine COP21, c’est un raté ). Et puis les risques sont de raviver la hausse des prix sur les biens, et de maintenir les plus modestes, du coup, à l’écart des transactions dans l’ancien. A quand une politique sur l’accession pour les ménages modestes et à une vraie primo – accession (rappelons qu’il suffit de ne pas être propriétaire de sa RP pendant 2 ans pour redevenir primo accédant. …) ?