La dernière note de conjoncture du réseau Century 21 confirme si besoin le redémarrage du marché de l’ancien et l’arrêt de la baisse des prix. Seule ombre au tableau : les investisseurs désertent le marché parisien.
Le regain d’activité observé au premier semestre 2015 s’est confirmé au 3e trimestre : le marché de l’immobilier ancien est au beau fixe et le Réseau Century 21 voit son nombre de transactions progresser de 18,4% par rapport au 3e trimestre 2014.
Les candidats à l’acquisition sont de retour
La demande est soutenue par :
Un afflux de ménages solvabilisés grâce à l’effet conjugué d’une baisse des prix ininterrompue depuis 2012 et de taux d’intérêt historiquement bas.
Le retour de propriétaires qui avaient jusqu’alors repoussé leur opération d’achat revente et qui mettent désormais leur projet à exécution, profitant des conditions du marché particulièrement favorables.
Les prix se stabilisent doucement
Cette affluence de candidats acquéreurs a pour conséquence une modification de l’équilibre offre/demande avec pour corollaire un ralentissement de la baisse des prix.
Ainsi, si au premier semestre 2015, le prix moyen au m² était en retrait de -2,6% sur un an, le recul des prix au niveau national n’est plus que de -1,1% entre le 3e trimestre 2014 et le 3e trimestre 2015 (le prix moyen au m² s’établissant aujourd’hui à 2410€).
Toute porte à croire que le dynamisme du marché perdurera au 4ème trimestre 2015. Nous devrions constater, d’ici la fin de l’année, une stabilisation des prix par rapport à 2014.
A Paris déjà, le prix moyen au m² augmente sensiblement de +0,7%.
Pour la première fois depuis 2012, en Ile-de-France également le prix moyen au m² repart à la hausse (+1%) pour atteindre 3083€ au 3e trimestre 2015. Cette moyenne masque de fortes disparités entre les départements : les Yvelines, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis voient leur prix repartir à la hausse entre le 3e trimestre 2014 et le 3e trimestre 2015 quand, à l’inverse, la Seine-et-Marne, l’Essonne, le Val-de-Marne et le Val d’Oise enregistrent des baisses de leur prix moyen au m².
A l’échelle des régions, les évolutions sont toujours très contrastées. Dans l’ensemble, neuf régions (l’Alsace, la Basse-Normandie, la Bretagne, le Centre, l’Ile-de-France, la Lorraine, les Pays-de-la-Loire, la PACA et Rhône-Alpes) voient leur prix moyen au m² s’élever entre le 3e trimestre 2014 et le 3e trimestre 2015 (quand elles n’étaient que quatre au 1er semestre 2015). Douze reculent (l’Aquitaine, l’Auvergne, la Bourgogne, Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, la Haute-Normandie, le Languedoc-Roussillon, le Limousin, Midi-Pyrénées, Le Nord et la Picardie ainsi que Poitou-Charentes).
Les investisseurs désertent le marché parisien
Dans ce contexte général d’embellie du marché, un nuage noir : la désertion des investisseurs parisiens. Même s’il est un peu tôt pour tirer des conclusions sur l’effet de l’encadrement des loyers à Paris, on constate néanmoins que la part des investisseurs parmi les acheteurs parisiens s’effondre (-21,9% entre le 3e trimestre 2014 et le 3e trimestre 2015) quand, France entière, elle progresse de 12,6%.
Les investisseurs semblent avoir préféré réaliser leur acquisition dans les départements franciliens limitrophes (Hauts-de Seine, Seine-Saint-Denis…) : l’Ile-de-France voit ainsi la part de ses investisseurs augmenter de 34,1%.
Beaucoup de dispositifs ont été mis en place afin de relancer le marché de l’ancien et c’est une bonne chose! Je pense notamment au prêt rénovation à taux 0 qui s’applique désormais à l’ancien également (sous bien sûr certaines conditions). Ce site en dit assez long dans ses articles concernant l’achat immobilier: https://moneybanker.com/fr/
Il s’agit d’une bonne chose pour les centre-ville par exemple où la demande explose, les locations ne peuvent plus répondre à la demande grandissante. Cela encourage à investir dans les centres-ville où les logements sont souvent anciens…
un expert indépendant en immobilier rapporte les faits suivants : Il faut prendre les statistiques d’évolution des prix avec beaucoup de prudence et ne pas confondre des phénomènes ponctuels avec les tendances de fond. Sur certains marchés tendus, dont la capitale, en observant de courtes périodes, on constate effectivement une légère remontée des prix. J’en attribue la cause à l’amélioration du moral des acquéreurs, à la reprise des volumes et à l’anticipation que les vendeurs ont pu faire. Il faut aussi être sûr que sur la période et sur les marchés concernés l’effet qualité n’a pas joué: il est possible qu’il se soit vendu davantage de petites surfaces, structurellement plus chère au mètre carré, ou encore des biens offrant de meilleures prestations.
Pour le reste, les circonstances économiques générales ne permettent en aucun cas de croire qu’il s’agit d’une tendance. La désolvabilisation de la demande est toujours forte, et je crois plutôt dans les marchés tendus à un potentiel de baisse qu’à l’inverse, de l’ordre de 3 à 5% sur un an.
En tout cas sur Marseille, la chute des prix sur les moyennes et grandes surfaces (supérieures à 90 m2) continue, ce sont seulement les achats dans l’ancien des studios qui repartent. L’année dernière selon les notaires la baisse des prix a été de 7% dans le paisible quartier de St Barnabé et sur le 8ème rue Paradis, les appartements de 150 m2 ne se vendent plus ou seulement avec des remises de 20-30% par rapport aux plus hauts de 2011
Par Michel, il y a 8 années
Beaucoup de dispositifs ont été mis en place afin de relancer le marché de l’ancien et c’est une bonne chose! Je pense notamment au prêt rénovation à taux 0 qui s’applique désormais à l’ancien également (sous bien sûr certaines conditions). Ce site en dit assez long dans ses articles concernant l’achat immobilier: https://moneybanker.com/fr/
Il s’agit d’une bonne chose pour les centre-ville par exemple où la demande explose, les locations ne peuvent plus répondre à la demande grandissante. Cela encourage à investir dans les centres-ville où les logements sont souvent anciens…
Par soumagne, il y a 9 années
un expert indépendant en immobilier rapporte les faits suivants : Il faut prendre les statistiques d’évolution des prix avec beaucoup de prudence et ne pas confondre des phénomènes ponctuels avec les tendances de fond. Sur certains marchés tendus, dont la capitale, en observant de courtes périodes, on constate effectivement une légère remontée des prix. J’en attribue la cause à l’amélioration du moral des acquéreurs, à la reprise des volumes et à l’anticipation que les vendeurs ont pu faire. Il faut aussi être sûr que sur la période et sur les marchés concernés l’effet qualité n’a pas joué: il est possible qu’il se soit vendu davantage de petites surfaces, structurellement plus chère au mètre carré, ou encore des biens offrant de meilleures prestations.
Pour le reste, les circonstances économiques générales ne permettent en aucun cas de croire qu’il s’agit d’une tendance. La désolvabilisation de la demande est toujours forte, et je crois plutôt dans les marchés tendus à un potentiel de baisse qu’à l’inverse, de l’ordre de 3 à 5% sur un an.
En tout cas sur Marseille, la chute des prix sur les moyennes et grandes surfaces (supérieures à 90 m2) continue, ce sont seulement les achats dans l’ancien des studios qui repartent. L’année dernière selon les notaires la baisse des prix a été de 7% dans le paisible quartier de St Barnabé et sur le 8ème rue Paradis, les appartements de 150 m2 ne se vendent plus ou seulement avec des remises de 20-30% par rapport aux plus hauts de 2011