Pourquoi avoir organisé des États généraux de l’immobilier ?
René Pallincourt : L’an passé, la chancellerie a travaillé sur une réforme du métier de syndic encadré par la Loi Hoguet sans nous concerter ! Nous avons réagi en ouvrant les États généraux de l’immobilier. Il est impossible de corriger le métier de syndic sans toucher à la transaction et à la gestion locative. La loi qui encadre la profession a quarante ans, depuis tout a changé ! Les consommateurs, mieux informés ont besoin de professionnels plus compétents, plus disponibles.
Serge Ivars : Il faut adapter nos métiers intérêt même du consommateur. idée que nous sommes une profession à part entière. Il faut que les pouvoirs publics nous reconnaissent comme un véritable métier, avec une capacité à sanctionner. Nous un établissement utilité publique, le Conseil national des professions immobilières.
Vous ne disposez pas d’outils de suivi de la profession ?
S. I. : Non ! Certaines préfectures refusent de donner la liste des détenteurs de carte. De fait, quantités de personnes travaillent isolément sans être contrôlées. Actuellement, entre 30 % à 40 % des gens qui font le métier ne sont dans aucun syndicat. Sur nos 30 000 entreprises, quelques centaines se font épinglées, et ne sont pas forcément dans nos organisations.
R. P. : On a des professionnels à deux vitesses, ceux qui adhèrent, qui ont un selon la DGCCRF, 94 % de la profession ne pose pas de problème. Il faut réussir à imposer à tous les détenteurs de la carte professionnelle un code de déontologie. Il faut exercer des contrôles. À la Fnaim, nous expulsions an passé sur nos 11 000 adhérents.
Où en sont vos relations avec la chancellerie ?
R. P. : En 2010, nous étions en conflit. aujourdhui, un dialogue constructif est instauré.
S. I. : Nous passons de la défiance à la confiance. Nos propositions sont suivies de près…