La baisse des taux des crédits immobiliers qui a débuté en janvier se poursuit depuis. Et en avril, le niveau moyen des taux est revenu au niveau qui était le sien en août 2023. La baisse est régulière, exprimant bien la volonté des établissements bancaires de redynamiser les marchés de l’immobilier résidentiel que les pouvoirs publics laissent dériver depuis plusieurs années. L’analyse de Michel Mouillart, professeur émérite d’économie, FRICS. 9 316
En Europe, la dette immobilière des ménages français n’est pas la plus élevée. Ils ne sont pas surendettés pour l’immobilier et les défauts de remboursements restent contenus. Comme la croissance économique est au plus bas et les déficits publics au plus haut, il faudrait desserrer la contrainte d’accès au crédit. La reprise des marchés en bénéficierait pleinement. Cela ne coûterait pas grand-chose à l’Etat et lui rapporterait beaucoup. Analyse de Michel Mouillart, professeur émérite d’économie, FRICS. 4 958
Durant l’été, la baisse des prix des logements anciens s’est accélérée en Ile de France. A contrario, les prix augmentent toujours dans la plupart des villes de province. Et alors qu’habituellement les ventes de logements anciens diminuent fortement en août, elles n’ont pas reculé cette année. 2 920
La hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers a continué sur sa lancée au mois de mai et devrait se poursuivre au mois de juin. Deux bonnes nouvelles tout de même pour les emprunteurs : l’augmentation du taux d’usure et la prolongation de sa mensualisation dans les mois à venir. 1 907
Hausse des taux des crédits, environnement économique et géopolitique incertain, inflation persistante, baisse du pouvoir d’achat et de la confiance des ménages… Si tous les indicateurs sont au rouge, la FNAIM maintient tout de même sa prévision à la baisse de 10 à 15 % des ventes en 2023. Une projection pas si catastrophique que cela ! Décryptage. 4 509