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Prêt à taux zéro élargi, aide aux maires bâtisseurs… Le Premier ministre a esquissé dans une lettre adressée à Olivier Faure, premier secrétaire du PS, et à Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, quatre premières mesures pour relancer le marché.
Lors de son discours de politique générale, François Bayrou a promis « une politique de logement repensée et de grande ampleur » mais n’a cité aucune mesure concrète. Un manquement qui avait laissé sur leur faim les professionnels de l’immobilier. C’est désormais chose faite.
Quelques heures avant le vote de la première motion de censure, le 16 janvier dernier, François Bayou a en effet dévoilé dans une lettre envoyée aux socialistes une liste de mesures qu’il souhaite faire voter en faveur du secteur du logement.
Cette dernière annonce ainsi que « le projet de loi de finances 2025 minorera les cotisations des bailleurs sociaux à la caisse de garantie du logement locatif social à hauteur de 300 millions d’euros » et « déposera un amendement visant à majorer les concours financiers de l’Etat pour les maires bâtisseurs à hauteur de 100 millions d’euros ».
Autre mesure évoquée par François Bayrou : « l’extension du Prêt à taux zéro (PTZ) au logement neuf dans toute la France ». Celle-ci était déjà prévue par le Gouvernement Barnier dans son projet de loi de finances avant d’être censuré le 4 décembre dernier.
Le premier ministre confirme également la possibilité d’une hausse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) jusqu’à 0,5 point au bénéfice des départements. « Cette mesure dont le coût moyen, calculé par les notaires, alourdira de 500 € par tranche de 100 000 € le coût d’une acquisition. Elle aura sans doute l’effet de faire baisser d’autant le prix des logements », alerte Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers, dans un post LinkedIn.
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