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3 idées reçues sur les mandataires immobiliers

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Les clichés ont la peau dure, et dans ce domaine l’image des mandataires immobiliers est souvent galvaudée, faisant hésiter nombre d’entre eux à sauter le pas malgré leur attrait pour une rémunération attractive. De l’idée reçue à la réalité, tour d’horizon des vérités à rétablir sur les réseaux de mandataires immobiliers avec Brice Bonato, cofondateur du réseau Sextant.

photo : visuel_sextant_journaldelagence

1. Idée reçue n°1 : Sans agence physique, le mandataire immobilier est pénalisé

Beaucoup d’agents immobiliers hésitent à quitter leur modèle d’agence traditionnelle par crainte de ne plus avoir pignon sur rue et de ne plus avoir de lieu où recevoir leurs clients. Non seulement, ils ont peur de perdre le flux physique qui leur permet de drainer un certain nombre de prospects, mais également que cette absence de tiers-lieu où signer un mandat nuise à leur crédibilité. « Aujourd’hui, le fait de ne plus recevoir un client au sein d’une agence ne doit plus être vécu par les professionnels comme une contrainte. S’il y a encore 4 ou 5 ans, 15 % des flux clients venaient de la rue, ce taux est réduit à seulement 5 % aujourd’hui à l’heure où l’ensemble de la démarche et du processus d’achat passe désormais par Internet », explique Brice Bonato. Sans vitrine physique, le mandataire immobilier peut se concentrer  sur sa vitrine digitale en communiquant sur les réseaux sociaux et sur leurs mini sites. Il développe ainsi dans ce domaine un véritable savoir-faire. Un mandataire immobilier peut également jouer la carte de la proximité et de l’intimité en se déplaçant directement au domicile de ses clients. Autre atout non négligeable, ce dernier peut prendre le temps nécessaire car il n’est pas perturbé par les entrées, sorties et coups de téléphone inopinés comme il pourrait l’être au sein d’une agence.

2. Idée reçue n°2 : Un mandataire immobilier est isolé

L’autre écueil pour l’agent immobilier à passer le cap du statut de mandataire est de ne plus travailler en équipe, et donc de perdre ce cadre de travail dynamique qu’il retrouve chaque matin en poussant la porte de son agence. Pourtant, sur le terrain, la réalité est bien souvent toute autre. « Au sein de Sextant, nous accueillons souvent des agents immobiliers qui ont été déçus par l’ambiance qui régnait au sein de leur agence. Ces derniers vivent ainsi de mauvaises expériences, telles que des tensions dues à des incompatibilités de personnalités ou encore à une concurrence déloyale », déclare le cofondateur de Sextant. Loin d’être isolé, un mandataire a au contraire la liberté de choisir les moments collectifs en participant à des réunions organisées par le réseau ou encore en intégrant les groupes WhatsApp ou Facebook existants.

3. Idée reçue n°3 : Un mandataire immobilier a moins de chance de faire carrière

Le fait d’être en réseau offre au mandataire une véritable indépendance qui n’existe pas au sein d’une agence traditionnelle. Un agent immobilier est en effet contraint à des horaires de permanence chaque semaine qui le conduisent à être bloqué dans l’agence, parfois à ne rien faire, notamment dans les zones où il y a peu de flux physiques. « L’autre valeur ajoutée apportée par un réseau est la capacité offerte au mandataire de développer ses propres équipes et à les manager, ce qui n’est pas possible en agence traditionnelle qui est beaucoup plus hiérarchisée. » Au sein de cette dernière, il y existe en effet un pôle transactions qui recrute des commerciaux et un conseiller immobilier n’aura pas la capacité de développer sa propre équipe, de l’animer et d’être commissionné dessus. A contrario, au sein d’un réseau, le mandataire a toute liberté de choisir les collaborateurs avec qui il va travailler et bien sur d’obtenir une rémunération sur les résultats de son équipe. « Un mandataire, qui le désire, est formé et accompagné par le par le réseau pour se développer, créer et manager une équipe, et peut ainsi se dessiner un plan de carrière là où un agent immobilier aura peu de possibilité d’évolution dans une agence traditionnelle », conclut Brice Bonato.

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