Depuis le 1er septembre 2021, Lici, l’application qui permettait aux agences immobilières concurrentes de travailler ensemble, n’est plus.
Malgré ses 13 000 utilisateurs et une entrée de Vinci dans son capital il y a un an, son fondateur, Rudy Cohen, vient d’annoncer sur les réseaux sociaux la cessation d’activités de la platerforme d’intercabinet créée en 2017. La raison ? « La crise du Covid a été plus forte que nous », explique-t-il sur Facebook.
Une troisième vague dévastatrice
En juin dernier, l’heure était pourtant encore à l’optimisme puisque les équipes de Lici annonçaient avec fierté le lancement d’une nouvelle application : un réseau « social-business » ouvert à tous les acteurs de la transaction immobilière, dont l’objectif était de rassembler les agents immobiliers français autour du partage de mandats, de l’actualité du secteur et des nouvelles technologies. Mais déjà, « nous n’avions plus de carburant pour en assurer le lancement », reconnaît aujourd’hui Rudy Cohen. Si l’application avait réussi tant bien que mal à résister aux deux premières vagues du Covid malgré l’annulation de projets stratégiques et des temps de développement multipliés par deux, voire quatre, la troisième vague aura été, quant à elle, dévastatrice avec le retrait d’un nouvel investisseur financier.
Le maintien du groupe Facebook
Une nouvelle page se tourne au sein de la Proptech française. D’un simple groupe Facebook, Lici avait pourtant réussi à construire, en seulement quatre ans, une plateforme nationale de partage de mandats ouverts à tous les professionnels de la transaction. L’aventure de partage de mandats se poursuit tout de même pour les professionnels immobiliers qui le souhaitent puisque le groupe Facebook initial reste ouvert gratuitement et conserve les mêmes règles qui ont fait le succès de Lici.