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Au cours du Congrès de l’immobilier qui s’est tenu au Palais des Congrès de Paris, les 11 et 12 décembre dernier, Jean-François Buet a passé le flambeau à Jean-Marc Torrollion. Rencontre avec le nouveau Président de la FNAIM.
Jean-Marc Torrollion ne veut pas s’appesantir sur les aspects poussiéreux de la profession, même s’il reconnaît qu’un enjeu de modernité est à relever. « C’est une profession qui a beaucoup évolué, dont les nouveaux entrepreneurs sont extrêmement dynamiques, et c’est une profession qui mesure les enjeux digitaux, et les enjeux du consumérisme et les enjeux d’exigence qui s’imposent » confie-t-il.
Et pour cause, ce salon n’a pas fait exception, les nombreuses conférences qui l’ont ponctué étaient très tournées vers l’évolution numérique et digitale du métier d’agent immobilier. Le nouveau président de la FNAIM en a parfaitement conscience, et il sait que c’est un des nombreux défis qui se présentent à lui.
« Je veux que cette profession soit sans complexe » affirme-t-il. En disant cela, le futur président de la FNAIM exprime un désir de ne pas voir les professionnels de l’immobilier se faire happer, et disparaitre faute de ne pas avoir pris le train en marche. « Je veux que nos entrepreneurs, nos chefs d’entreprises, investissent leur marché soient d’excellents professionnels, et pour que demain, ils ne soient pas concurrencés par des phénomènes de rupture et par des phénomènes technologiques que l’on aurait pas envisagé » précise-t-il. Pour lui, aujourd’hui plus que jamais, il faut renforcer la professionnalisation du métier, se développer, être toujours mieux formé, et savoir se montrer indispensable. « Pour ça il faut que nos professionnels soient innovants, soient dynamiques, soient entreprenants » ajoute-t-il.
Dernier point abordé par Jean-Marc Torrollion, le rapport au pouvoir politique. Un sujet de tension aujourd’hui, car l’immobilier est au coeur d’un vaste programme de réformes politiques. « J’ai fait passer un message de respect, de reconnaissance et d’écoute à Jacques Mézard (ministre de la Cohésion des Territoires ndlr.) », affirme le futur président de la FNAIM. Jean-Marc Torrollion a conscience de son impact et de son rôle de médiateur avec les pouvoirs politiques. « Nous sommes des gens de terrain, et nous connaissons tous nos territoires » résume-t-il sans sourciller.
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