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De nouveaux chantiers pour la copropriété en 2018

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L’UNIS est partenaire du Salon de la Copropriété à Paris (porte de Versailles) les 8 & 9 novembre 2017. Une opportunité pour les copropriétaires et les professionnels de se projeter dans les prochaines années.

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Aujourd’hui la France compte 8 millions de copropriétés. Les membres de l’UNIS, premier syndicat de la gestion et de la rénovation immobilière, en gèrent près de 60%. Dans un contexte d’embellie économique et d’optimisme ambiant – accélération de la croissance économique, + 1,8% attendu fin 2017, progression des mises en chantier + 17% entre août 2016 et 2017 et des permis de construire-  +15,2% – rappelons néanmoins que seuls 2% du parc privé est considéré comme vertueux et que le reste du parc doit être rénové « à marche forcée ».

Soucieux du confort et de l’usage des Français et de la réduction des gaz à effet de serre, l’exécutif a défini deux chantiers prioritaires : la mobilité et le bâtiment, et plus précisément la lutte contre les passoires thermiques. 4 milliards € y ont été affectés. La copropriété se trouve- t-elle à nouveau dans l’œil du cyclone. A quelle sauce sera-t-elle mangée ?

Depuis de nombreuses années, le Logement vit au rythme d’un « yoyo réglementaire » dont le dernier gadget stigmatisant, est l’IFI. L’UNIS attend les résultats de l’étude d’impact de cette mesure sur les « 100 français plus riches » qui paient l’ISF. De nouvelles mesures seront adoptée les prochains mois, suite à des ordonnances prévues début 2018 (dans le cadre d’un projet de loi relatif au « droit à l’erreur et à la simplification. »).

Pour orchestrer la rénovation énergétique : un peu de stabilité fiscale et quelques réformes

Que propose l’UNIS ?

1- La collégialité : Syndic, conseil syndical et copropriétaires doivent ramer dans le même sens.

2- L’efficacité : un Plan Quinquennal de Rénovation des copropriétés, permet de prendre des décisions plus efficaces en matière de fonds de travaux, audit global, ravalement et rénovation, ascenseurs, gestion et maintenance numérique.

3-  La simplicité : la complexité des aides disponibles et leur versatilité plombent la dynamique de rénovation énergétique, qui nécessitent une planification des différents types de travaux (diagnostic thermique global, ravalement, rénovation remplacement des fenêtres, ascenseurs) et la maîtrise des aides publiques et financières correspondantes tant à l’usage des copropriétaires occupants que des locataires.

4- L’innovation : l’intégration du numérique doit aller de pair avec les solutions « sur mesure », ce que la normalisation des actes et contrats ne permet pas toujours.

 Le Plan d’Actions de l’UNIS pour accompagner ces propositions

Pour les syndics, l’UNIS perfectionne sa plateforme de formation « UN+ » en ligne.

  • L’UNIS intensifie son programme d’échanges et d’information avec les copropriétaires partout en France via Université de la Copropriété (dont une session se tiendra au sein du Salon).
  • L’UNIS participe au déploiement de la Certification des syndics des copropriétés en pré-difficulté via l’association Quali-SR et l’ANAH.
  • L’UNIS apporte l’avis de ses praticiens aux travaux du GRECCO (groupe de recherche sur la copropriété) en vue d’une réforme pour parfaire l’évolution des textes.
  • L’UNIS envisage de faire une étude comparative des offres faites par les nouvelles plateformes numériques qui fleurissent tous les jours. En effet,  il faut s’interroger sur la qualité de services de ces offres à très bas coût ou à prix cassés.
  • L’UNIS veille et alerte sur la protection des données individuelles et des données commerciales : immatriculation des immeubles, BIM de gestion, carte vitale du logement.

Les professionnels de l’immobilier, acteurs incontournables du changement et de l’innovation

Les professionnels de l’immobilier sont plébiscités : les personnes qui ont dû effectuer des démarches immobilières préfèrent passer par un professionnel (étude IPSOS/Le Figaro pour l’UNIS, oct.2017). En terme de notoriété, l’agent immobilier est le métier le plus connu, devant le syndic de copropriété et l’administrateur de biens (gestionnaire locatif), car il y a davantage des propriétaires et de copropriétaires que de locataires.

Les Français sont plutôt satisfaits. L’agent immobilier est en tête, devant l’administrateur de biens et le syndic de copropriété. Pour expliquer cette différence : l’acte d’acheter ou de vendre est enrichissant, alors que la complexité des rapports locatifs et du statut de la copropriété pénalise les gérants et les syndics. Pour autant, les métiers immobiliers ne sont pas suffisamment connus.

Les Français attendent plus d’information de leur syndic

Selon un sondage IPSOS sur 1000 personnes, réalisé en septembre 2017 par IPSOS/Le Figaro pour l’UNIS :

  • Seulement 28 % des sondés ont été en relation avec un syndic de copropriétés dans les cinq dernières années.
  • 44 % des sondés préfèrent avoir recours à un syndic professionnel, et 30 % souhaitent s’en passer.
  • La majorité des Français reconnaissent l’utilité des syndics concernant la gestion budgétaire, mais leur action de valorisation de l’immeuble est moins reconnue.
  • Spontanément, les sondés demandent davantage d’honnêteté et de transparence
  • Attentes vis-à-vis des syndics : améliorer l’information (75%), utiliser davantage les nouvelles technologies (61%), permettre le vote en AG à distance (66%).
  • 15% des moins de 35 ans sont attirés par le métier, contre 71% qui ne le sont pas

Il existe un décalage entre le ressenti des copropriétaires et l’action du syndic : trop de textes ont plongé les syndics dans une bureaucratie. Un effort de clarté des documents est demandé. Les récentes réformes ont multiplié les informations devant être fournies aux copropriétaires. La gestion des copropriétés est de plus en plus normée : contrat de syndic type (standard), comptabilité spécifique, comptes bancaires spécifiques… Sans doute trop. Il aurait fallu synthétiser plutôt qu’atteindre l’exhaustivité.

La copropriété est un gisement d’emplois !

À l’heure où la valeur d’un bien immobilier va dépendre de sa « valeur verte » et de sa « valeur digitale », le rôle du syndic est déterminant. La tenue de l’assemblée générale à distance (vote électronique) est un souhait pour 66 % des sondés.

 

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Vos réactions
  • Par L I Aping, il y a 7 années

    16.03.18…….Les SYNDICS se contentent de répercuter la facturation des prestations soi disant effectuées par les prestataires sans vérifier qu’elles ont bien été assurées à la fréquence du cahier des charges….
    Qu’est-ce qu vaut mieux ? des gardiens salariés ? ou une Sté de Services ?

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