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7 conseils pour créer son agence

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GALIAN, numéro 1 de la garantie financière, lance un site interactif pour épauler les futurs entrepreneurs. Suivez le guide.

photo : alain-ledemay-journal-de-lagence

Etre épaulé dans la création d’un projet d’entreprise favorise sa pérennité. « En effet, 66 % des entreprises accompagnées sont encore en activité 5 ans après leur création, contre 52 % sans accompagnement », analyse Alain Ledemay, directeur général de GALIAN. C’est à partir de ce constat très simple que GALIAN vient de lancer, en partenariat avec la Fnaim, CreerMonAgence.immo.

Ce site innovant, au contenu riche, s’adresse à tout futur professionnel de l’immobilier, jeune ou confirmé.  Voici ce que le site CreerMonAgence.immo met à votre disposition pour baliser votre projet, gratuitement et en toute sérénité.

1. Vérifier ses aptitudes à exercer le métier

L’exercice de la profession d’agent immobilier est régi par la loi Hoguet du 2 janvier 1970 qui impose l’obtention d’une carte professionnelle. Depuis le 1er juillet 2016, celle-ci est délivrée par les chambres de commerce et d’industrie (CCI) dès lors que certaines formalités sont remplies. Vous devez être en mesure de prouver que vous possédez les aptitudes professionnelles pour exercer le métier. Ainsi, la délivrance de la carte professionnelle est conditionnée par la justification de certains diplômes d’études supérieures et/ou d’une expérience professionnelle.

Voici trois cas de figure permettant d’obtenir une carte professionnelle.

Vous avez un diplôme post bac qui ouvre les portes de la profession. Il peut s’agir :

  • d’un diplôme délivré par l’État ou au nom de l’État,  d’un niveau égal ou supérieur à trois années d’études supérieures après le baccalauréat et sanctionnant des études juridiques, économique ou commerciales (licence en droit, sciences économiques, école de commerce) ;
  • d’un diplôme ou d’un titre inscrit au répertoire national des certifications professionnelles d’un niveau équivalent (niveau II : diplômes de 2è ou 3è cycle universitaire ou diplômes de grandes écoles et sanctionnant des études de même nature) ;
  • d’un brevet de technicien supérieur spécialisé en matière immobilière ;
  • d’un diplôme de l’Institut d’études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l’habitation, option vente et gestion d’immeubles.

Vous avez un diplôme qui n’ouvre pas aux portes de la profession  avec un minimum de 3 ans d’expérience. Dans ce cas, vous détenez un baccalauréat, un diplôme ou un titre inscrit au répertoire national des certifications professionnelles d’un niveau équivalent (niveau IV : baccalauréat général, technologique ou professionnel et sanctionnant des études juridiques, économiques ou commerciales) et vous disposez de plus de 3 années minimum d’expérience dans un emploi subordonné se rattachant à une activité mentionnée.

Vous n’avez pas les diplômes requis mais de l’expérience. Pas de problème non plus pour obtenir votre carte, à la condition de justifier :

  • de 4 ans au moins dans un emploi subordonné en qualité de cadre au titre duquel vous avez été affilié comme tel auprès d’une institution de retraite complémentaire ;
  • ou d’un emploi public de catégorie A ou de niveau équivalent.
  • 10 ans au moins dans un emploi subordonné (non cadre) se rattachant à une activité mentionnée.

Vous devez par ailleurs remplir les critères de moralité et d’honorabilité, c’est-à-dire n’être frappé d’aucun incapacité ou interdiction à exercer.

2.  Choisir le bon statut

Le choix du cadre juridique est d’autant plus important qu’il est lourd de conséquences en matière de responsabilité civile des associés, de régime fiscal de l’entreprise et de votre régime social. Si vous choisissez d’exercer votre activité dans le cadre d’une entreprise individuelle, vous ne formerez juridiquement avec votre société qu’une seule et même personne. De fait, vos patrimoines professionnel et personnel seront juridiquement confondus.

Dans le cadre d’une société, a contrario, vous donnerez naissance à une personne morale distincte de vous  juridiquement. En règle générale, les agents immobiliers choisissent de fonder leur société sur la base d’une SARL  (société à responsabilité limitée) ou d’une SAS (société par actions simplifiée). Pour déterminer le statut qui colle le mieux à vos besoins, voici quelques points à prendre en considération :

  • la volonté de vous associer pour la complémentarité de compétences ou pour des raisons économiques, patrimoniales ou sociales, ou bien d’entreprendre seul ;
  • la protection de votre patrimoine personnel, variable selon les statuts ;
  • les besoins et ressources financières : disposez-vous d’un capital social suffisant, d’un apport en compte courant ? ;
  • le régime social : selon le statut, vous dépendrez du régime des assimilés salariés ou du régime des travailleurs non salariés (TNS) avec les incidences que cela comporte en termes de cotisations et de couverture sociale (maladie, chômage, retraite…) ;
  • le régime fiscal : selon le statut, les bénéfices seront assujettis à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS).

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« NOTRE PARCOURS 100 % DIGITAL PERMET DE RÉALISER UN BUSINESS PLAN GLOBAL« , Alain Ledemay, directeur général de GALIAN.

creer-mon-agenceCreerMonAgence.immo est né il y a 2 ans du constat suivant : chaque année, entre 600 et 700 professionnels de l’immobilier rejoignent Galian. Ces personnes se posent des questions essentielles : comment obtenir une carte professionnelle ? Comment s’assurer de la faisabilité de leur projet ? Comment le financer ?… À la fois au cours des réunions « créateurs » que nous organisons dans les six mois suivants l’admission d’un nouveau client sociétaire et dans notre Centre de relations clients, nous avons constaté que plusieurs jeunes entrepreneurs sont découragés, par la somme des démarches administratives. C’est pourquoi nous avons souhaité mettre à leur disposition un site qui réponde à l’ensemble de leurs interrogations, en amont de leur obligation d’assurance et de garantie financière. Galian, leader de la garantie financière loi Hoguet, et la Fnaim ont ainsi croisé leur savoir-faire afin d’accompagner tout futur entrepreneur de l’immobilier via un parcours en 4 étapes 100 % digitalisé, aboutissant à la réalisation d’un business plan global.

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3. Monter son projet en solo ou en réseau

Travailler en tant qu’indépendant ou en réseau est un choix très personnel et stratégique. Dans le premier cas, vous êtes totalement autonome dans votre stratégie et vos décisions. Dans l’autre, vous êtes propriétaire de votre entreprise, juridiquement indépendant, mais vous bénéficiez de la notoriété, du modèle économique, commercial et de  communication du franchiseur. En contrepartie des services apportés par le réseau, vous devrez vous acquitter de droits d’entrée ou de redevances forfaitaires.

Adhérer à un réseau, franchisé ou non, requiert plusieurs exigences, notamment l’application de la stratégie commerciale, des process et de normes établis. Très souvent, des droits d’entrée ou les redevances forfaitaires sont la contrepartie des bénéfices apportés par un réseau.

4. Examiner les tendances du marché

Commencez par identifier clairement votre marché : est-il en développement, en stagnation, en déclin ? Consultez les sources officielles de votre région pour vous situer au mieux et générez une étude de marché. Le nombre d’agences immobilières ou de cabinets installés dans votre secteur géographique pour déterminer si votre projet a sa place sur le marché, le nombre de transactions, la moyenne de lots en syndics, en gestion, le taux de défaillance des entreprises dans votre région… tous ces chiffres officiels doivent être épluchés.

5. Choisir sa cible

Comptez-vous vous adresser à une cible large de particuliers, à des professionnels, à des investisseurs, vous spécialiser sur les biens de luxe ? Pour vous distinguer des concurrents et toucher une cible plus qualifiée, déterminez l’ensemble des atouts que vous cherchez à mettre en valeur. Par exemple, diversifiez vos activités en devenant mandataire d’intermédiaire d’assurance (MIA).

6. Estimer ses honoraires

Pour les activités de transaction, les honoraires sont libres et peuvent faire l’objet d’une négociation entre l’agence et le vendeur. En revanche, en matière de gestion locative, ils sont depuis la loi Alur, plafonnés à un prix au mètre carré en fonction de la zone géographique où se situe le bien. De même, la loi encadre désormais les contrats de syndic depuis le 1er juillet 2015. Par ailleurs, l’agent immobilier est soumis à certaines règles en matière d’affichage des honoraires. Ceux-ci doivent être exprimés en TTC et être affichés de manière visible et lisible à l’entrée de l’agence et en vitrine.  Pour affiner vos prévisions, consultez le chiffre d’affaires moyen réalisé par vos confrères dans votre région en matière de transaction, de gestion ou de syndic.

7. Obtenir sa carte professionnelle

La carte professionnelle doit être demandée à la chambre de commerce et d’industrie du lieu du siège du demandeur (pour une personne morale) ou du lieu de son principal établissement (pour une personne physique). Vous pouvez adresser votre demande par lettre recommandée avec AR ou par voie électronique, ou encore par dépôt contre décharge.

Pour obtenir votre carte, il est obligatoire de souscrire :

une garantie financière destinée à assurer les fonds que vous détiendrez pour le compte de vos clients. Pour les professionnels qui ne manient pas de fonds, la garantie n’est pas obligatoire mais est fortement recommandée ;

une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) contre les conséquences financières dont vous pourriez être tenu responsable dans le cadre de votre activité.

Les formalités de création d’entreprise ont été considérablement simplifiées afin de réduire les délais administratifs de constitution, grâce à la mise en place des Centres de formalités des entreprises (CFE). Il s’agit de « guichets uniques »  auprès desquels sont déposées notamment les demandes d’immatriculation des entreprises. Ce service est également accessible en ligne.

 

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Vos réactions
  • Par pressiat, il y a 8 années

    Bonjour, si vous montez votre propre société (sasu) et que vous en devenez le président, la garantie financière est obligatoire?
    Sachant que je ne détiendrai aucun fonds.

    Merci

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