Moins de clients solvables. Moins de transactions. Moins d’honoraires. Moins de résultats. Moins de certitude pour l’avenir… Cette spirale anxiogène, nombre de chefs d’entreprises la ruminent en boucle. D’aucuns ont déjà réduit la voilure, d’autres s’apprêtent à le faire. Sans parler de ceux qui, paralysés par les dernières annonces gouvernementales (p. 4), songent à jeter l’éponge.
Moins de clients solvables. Moins de transactions. Moins d’honoraires. Moins de résultats. Moins de certitude pour l’avenir… Cette spirale anxiogène, nombre de chefs d’entreprises la ruminent en boucle. D’aucuns ont déjà réduit la voilure, d’autres s’apprêtent à le faire. Sans parler de ceux qui, paralysés par les dernières annonces gouvernementales (p. 4), songent à jeter l’éponge. Le diagnostic de notre économiste Michel Mouillart (p. 15) est sans appel : la crise est sévère ! Saviez-vous pourtant qu’en chinois, le même idéogramme désigne à la fois le mot crise et le mot opportunité ? Les périodes de grandes mutations nourrissent les plus grandes réussites. Regardez Jean- François Buet (p. 20). Il lance son agence en 1993, au pire moment de la crise précédente sans écouter les Cassandre. Aujourd’hui, il est à la tête d’une entreprise d’une cinquantaine de personnes et des 15 000 adhérents de la Fédération de l’immobilier. « Quant tout est difficile vous n’avez pas le choix, nous explique-t-il. Vous ne vous demandez pas s’il faut aller au bureau à 9 h ou à 9 h 30, vous y êtes à 8 h. » Le dossier de notre consultant Gérard Bornot (p. 22) vous dit comment fidéliser votre clientèle pour préserver vos parts de marché.
Et pouvoir faire vôtre la maxime de Nietzche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ».
Bonne lecture et bonne année 2013 !
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Edito d’Ariane Artinian – Rédactrice en Chef du Journal de l’Agence