La promesse d’Homeloop ? Faire des offres d’achat en moins de 48 heures aux particuliers, en l’échange d’une décote d’environ 7 % du montant de leur bien. Présente au salon RENT, la start-up entend continuer à défendre ce modèle, notamment auprès des agences immobilières.
La start-up Homeloop a été lancée en 2016 sur le même modèle que le géant américain Opendoor. À l’époque, le marché immobilier accueillait cet acteur avec beaucoup de scepticisme. Cinq ans plus tard, le modèle d’i-buyer commence à monter en puissance. La société a acquis et revendu environ 500 logements et vise environ 250 acquisitions pour l’année 2021. Un chiffre qui pourrait exploser, d’une part parce que la crise du Covid-19 a chamboulé les habitudes des propriétaires vendeurs, qui sont désormais plus enclins à vendre entièrement en ligne ; d’autre part parce que la start-up tente de se rapprocher des professionnels de l’immobilier, dont la néo-agence Liberkeys.
Quel est le modèle d’Homeloop ? Comment la start-up souhaite-t-elle devenir le partenaire des agences immobilières ? Les réponses d’Aurélien Gouttefarde, CEO d’Homeloop, rencontré dans le cadre du salon RENT, qui s’est déroulé les 20 et 21 octobre derniers.
Aurélie Tachot est une journaliste spécialisée dans l'immobilier, qu'elle aime aborder sous le prisme des innovations, notamment technologiques. Après avoir été rédactrice en chef de plusieurs médias spécialisés, elle collabore avec Le Journal de l'Agence afin de rédiger des articles d'actualité sur les acteurs qui font l'immobilier d'aujourd'hui et qui feront celui de demain.