Quelles sont les dernières tendances des marchés immobiliers ? Découvrez les résultats du baromètre LPI-SeLoger du mois de novembre et l’analyse de son porte-parole Michel Mouillart, professeur d’Economie à l’Université Paris Ouest.
Rechute saisonnière des prix dans l’ancien
Chaque année, après la poussée observée durant l’été, les prix des logements anciens rechutent en octobre, en général assez lourdement. La hausse des prix signés constatée de mai à août a de ce fait cédé la place au recul saisonnier : toujours plus rapide pour les maisons (-2,8% sur 3 mois) que dans le cas des appartements (-1,2% sur 3 mois).
Sur un an, les prix des logements anciens sont alors en recul (-0,5%), même si le rythme auquel ils reculent ne cesse de ralentir depuis un an : il était de -0,8% en octobre 2013.
Accélération de la baisse des prix dans le neuf
La baisse des prix des logements neufs s’est accélérée en octobre, avec -1% sur un an, contre +0,4% en 2013 à la même époque. Les prix des appartements reculent de 1,2% sur un an, donc à un rythme à peu près régulier depuis le début de l’été : en 2013, à la même époque, la baisse était déjà de 0,5% sur un an.
En revanche, alors que les prix des maisons continuaient à progresser, à un rythme en net ralentissement depuis le début de l’année, ils diminuent maintenant : -0,1% sur un an contre +3,8% en 2013, à la même époque.
Des évolutions contrastées, d’une ville à l’autre
En dépit de leur affaiblissement saisonnier, les prix des appartements anciens progressent toujours dans près de la moitié des villes de plus de 150 000 habitants.
Bien qu’à un rythme plus lent que depuis l’été, la hausse des prix est la plus soutenue sur Bordeaux, Nive, Paris ou Reims avec une progression de 2% à 3% l’an. Elle est revanche nettement plus lente, moins de 1%, sur Lyon, Montpellier, Rennes et Toulouse.
Les prix des appartements poursuivent néanmoins leur recul dans nombre de grandes villes.
Sur Marseille, le mouvement de baisse, un peu plus rapide que durant l’été, reste contenu (sur un an, -1%). Le rythme est par contre de l’ordre de 2% sur Lille, Strasbourg et Toulon. De l’ordre de 3% sur Grenoble, Le Havre et Nantes. Alors que le marché de Saint-Etienne s’enfonce dans la dépression. .©LeFildeL’immo/BazikPress