Pour le vendeur, le coût des diagnostics n’est pas négligeable. Car il doit non seulement payer à l’agent immobilier sa commission mais aussi le coût de l’intervention du ou des professionnels requis pour être en conformité avec la nouvelle législation.
Il peut toutefois augmenter son prix de vente pour faire supporter ce coût à l’acquéreur. Cela suppose que le bien soit proposé à une valeur de marché.
Pour l’investisseur, les conséquences ne sont pas non plus négligeables.
Certes, pour le moment, le seul diagnostic nécessitant le recours à un spécialiste est le DPE, l’état des risques naturels et technologiques étant établi en fonction des éléments fournis par la collectivité locale.
Son coût n’est cependant pas négligeable, de l’ordre de 200 à 300 euros. Soit pratiquement l’équivalent d’un mois de loyer pour un petit studio acquis 80 000 euros et loué 350 euros, le rendement du placement s’établit à 5.25 % hors diagnostic et à 4.90% frais de diagnostic réduits.
Reste que l’investisseur placé sous le régime réel peut déduire de ses loyers les frais liés aux diagnostics. Impossible, en revanche pour qui se place sous le régime micro foncier puisque la déduction de 30% est sensée compenser tous les frais.