Les acheteurs immobiliers de prestige sont de nouveau séduits par la France selon l’étude que vient de publier le site Lux-residence.com.
PORTRAIT DES ACHETEURS DE BIENS IMMOBILIERS DE PRESTIGE
Une clientèle élitiste et mature
En 2014, le profil des acquéreurs de biens de prestige en France est relativement stable par rapport à
l’année dernière. 73% des acquéreurs de biens haut de gamme sont âgés de plus de 50 ans et bénéficient
pour 45% d’entre eux de revenus nets de plus de 200 000 euros par an. De profil assez mature, ils tirent leur
richesse principalement d’une activité professionnelle, 70% d’entre eux sont actifs.
Des adeptes de la pierre
En plus de leurs revenus professionnels, la majorité des acquéreurs dispose déjà d’un patrimoine immobilier,
très conséquent pour certains d’entre eux.
En effet, la plupart des acheteurs sur le marché immobilier du luxe sont déjà propriétaires. Seulement
14% accèdent à la propriété pour la première fois, un fort contraste avec le marché classique où les primoaccédants
représentent 45% des intentionnistes à l’achat. De plus, 20% d’entre eux ont déjà acquis un bien immobilier de prestige il y a moins de deux ans (en France ou à l’étranger).
Au global, la majorité des acheteurs d’un bien de luxe (65%) ont plus de deux biens à leur actif. 13%
d’entre eux comptent même plus de six biens dans leur portefeuille immobilier.
Un regain d’intérêt pour la France
Si, en 2014, le portrait de l’acquéreur de bien de prestige en France est très proche de celui observé en
2013. On observe, néanmoins, une nette progression de la part des acquéreurs résidant à l’étranger. Ces
derniers représentent aujourd’hui 36% des acquéreurs de biens de prestige à comparer à 22%, il y a un an.
BIENS IMMOBILIERS HAUT DE GAMME RECHERCHÉS
Pour 57% des acquéreurs, l’acquisition d’un bien de prestige correspond à une future résidence
Laurent De
meure, president & chief executive officer Coldwell Banker France & monaco
« Cette étude confirme l’amélioration
du marché français du luxe constatée
sur le premier trimestre 2014 qui a
été particulièrement actif avec un retoursignificatif des non-résidents, étrangers et
français expatriés. C’est une bonne nouvelle car ce marché
spécifique anticipe les tendances et joue un rôle de locomotive
sur le marché d’ensemble. Cette analyse est la première qui
prouve que les Français qui partent à l’étranger continuent de
garder un lien avec leurs pays en investissant dans l’Hexagone.
Le seul point négatif est la nette baisse des projets d’investissements
locatifs suite à la loi Duflot et l’encadrement des loyers«
principale, une proportion bien moins significative que sur le marché classique (84%). 26% des futurs achats
cibleraient des résidences secondaires et 13% des investissements patrimoniaux ou locatifs.
Par rapport à 2013, une évolution très nette se profile : la part des résidences principales progressent au
détriment des investissements. En effet, les projets d’investissements locatifs et patrimoniaux sont passés
de 20% à 13% des intentions d’achat.
Près de la moitié (45%) des acquéreurs veulent une propriété ou une villa, 27% un appartement et 15% un
château. Les autres types de biens (hôtel particulier, loft, propriété équestre et chalet) sont plus rarement
recherchés.
Pour ce qui est du cadre du bien, sans surprise, les trois régions les plus prisées sur le marché de l’immobilier
haut de gamme sont la Côte d’Azur, la Provence et la région parisienne. Ces trois zones géographiques
concentrent 86% des intentions d’achat. 41% des futurs acquéreurs recherchent, en effet, un bord de mer et
30% plébiscitent un cadre urbain pour leur prochaine acquisition.
Le budget alloué à l’acquisition de ce bien de prestige est de plus d’1,5 millions d’euros pour 42% des futurs acheteurs. Le prix n’est, néanmoins, pas un critère premier pour ces acheteurs premium. En effet, la qualité du bâti, l’environnement et la vue sont les critères prédominants pour plus de la moitié des acquéreurs.
86% croient en la réalisation de leur projet d’ici à un an. Ce degré de confiance contraste avec le
marché classique où seuls 59% sont affirmatifs sur la concrétisation de leur projet à moyen terme.
PERCEPTION & PREVISION DE L’EVOLUTION DU MARCHE DU PRESTIGE
S’ils sont confiants dans la réalisation de leur projet à moyen terme, c’est parce que le marché leur apparaît beaucoup plus favorable.
69% des acheteurs haut-de-gamme pensent que le moment est propice à une acquisition, ils étaient 57%
à partager cette vision positive un an plus tôt. De plus, ils ont le sentiment que le marché est plus à la faveur
des acheteurs que des vendeurs: 66% pensent qu’il est favorable aux acquéreurs uniquement et 13% sont
plus d’avis d’un rapport équilibré entre acheteurs et vendeurs.
Le marché leur semble d’autant plus à leur avantage qu’ils ont majoritairement (58%) le sentiment d’un choix étendu sur le segment du luxe, une tendance en rupture avec le marché classique où ils sont 50% à trouver que le choix de biens est limité.
Si, l’économie française n’est certes pas florissante,ils constatent une tendance à la stabilisation. Près de 85% d’entre eux, estiment que leur situation financière personnelle s’est améliorée ou, au pire, est restée identique au cours des six derniers mois. Concernant l’évolution du contexte, ils gardent une vision pessimiste du futur mais de manière moins marquée qu’en 2013. 48% envisagent une dégradation contre 72% un an plus tôt.
Si les prix ne sont pas le premier facteur de sélection d’un bien, les acheteurs de l’immobilier de prestige ne se refusent pas la possibilité d’une nouvelle baisse des prix dans les mois à venir. Même s’ils sont moins nombreux qu’en 2013, ils envisagent majoritairement que les prix continueront de se replier (63% contre 74% en 2013). Néanmoins, la baisse qu’ils prévoient n’est pas aussi importante que l’année dernière. 24% attendent une baisse de moins de 5% contre 12% un an plus tôt. Pour 45%, la baisse se situerait plutôt entre 5 et 10% (52% anticipaient une baisse dans cette amplitude en 2013).
Enfin et surtout, entre l’authenticité de sa capitale et le charme de ses villas sur la Côte d’Azur et en Provence, la France conserve son attrait sur le marché international de l’immobilier de luxe. Pour la moitié des futurs acquéreurs, la France reste l’un des pays les plus attractifs sur le marché de l’immobilier de prestige, en deuxième position derrière l’Espagne et devant les Etats-Unis. © Photographee.eu – Fotolia.com© LeFildeLimmo/BazikPress