Malgré les efforts déployés pendant l’examen de ce texte, tout le secteur de l’immobilier est désormais très lourdement encadré : régulation des loyers, bureaucratisation des copropriétés, complexification des ventes.
La loi Alur réduit ainsi considérablement la liberté contractuelle des différents acteurs, augmente les formalités diverses et les coûts induits.
Les professionnels devront consacrer davantage de temps à de nouvelles contraintes administratives, ce qui va à l’encontre des souhaits de leurs clients. Avec comme risque, à terme, d’une adaptation des tarifs des prestations. Alur répond toutefois à la proposition de la profession d’être dotée d’une structure unique : le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière, qui lui permettra de prendre son avenir en main.
L’Unis poursuivra et amplifiera ses efforts de formation à l’attention de ses membres, confirmant ainsi qu’elle est une fédération professionnelle dynamique et tournée vers l’avenir.
L’Unis restera très active pendant la période de préparation des décrets d’application, notamment sur les points très sensibles comme la gouvernance du Conseil national, les honoraires de location, le contrat-type de syndic, l’observatoire des loyers et Clameur.
Plus que jamais, les clients ont besoin de professionnels, et plus que jamais, les professionnels ont besoin de leurs syndicats pour les aider à répondre aux attentes de leurs clients. © LeFildeLimmo/BazikPress